The effects of flurazepam hydrochloride on brain electrical activity during sleep
1979; Elsevier BV; Volume: 47; Issue: 3 Linguagem: Francês
10.1016/0013-4694(79)90282-7
ISSN1872-6380
AutoresL. C. Johnson, David M Seales, Paul Naitoh, Michael W. Church, M. Sinclair,
Tópico(s)EEG and Brain-Computer Interfaces
ResumoTo further evaluate the effects of flurazepam on EEG during sleep, following 7 nights of placebo baseline, flurazepam (30 mg) was administered to 6 young adult poor sleepers for 10 additional nights while 6 other young adult poor sleepers continued to receive placebo capsules in a double-blind paradigm. Three placebo follow-up nights were recorded 2–3 weeks post-treatment. Twelve good sleepers received only placebo capsules for the first 7 nights. Delta waves, 0.5–2 c/sec, and sleep spindles were counted on-line by a phasic detector. Delta activity was also analyzed off-line by PDP-12 computer for only the first 4 h of sleep and involved a comparison over stages of sleep. Click-evoked K-complexes during NREM sleep were analyzed for 6 good sleepers and 11 poor sleepers. Repeated use of flurazepam caused a gradual decrease in delta amplitude and count, and a gradual increase in sleep spindle rate. The decrease in delta amplitude was seen in all sleep stages, but the decrease was significant only during SWS and stage 2. The decrease in delta amplitude was significant by the 3rd drug night, but the rate of amplitude decrease tended to slow with continued treatment. The decrease in delta count was less pronounced and more gradual over drug nights than the rate of decrease in amplitude. Flurazepam also significantly reduced evoked K-complex amplitude but did not affect latency. Sleep spindle rate was significantly increased by drug night 5. Results of this study indicate that the reduction of SWS with flurazepam during the initial drug nights is due primarily to the decrease in delta amplitude, but, with continued use, the decrease in delta count also contributes to the decrease in stage 4 sleep. Pour mieux évaluer les effets du flurazépam sur l'EEG au cours du sommeil, 6 jeunes adultes classés comme mauvais dormeurs ont été enregistrés pendant 7 nuits de contrôle sous placebo, puis pendant 10 nuits additionnelles où 30 mg de flurazépam leur ont été administrés alors que 6 autres adultes jeunes également mauvais dormeurs continuaient à recevoir des capsules de placebo dans un paradigme en double-aveugle. Trois nuits successives sous placebo ont été enregistrées 2 et 3 semaines après le traitement. Douze bons dormeurs n'ont reçu que des capsules de placebo pendant les 7 premières nuits. Les ondes delta, de 0,5–2 c/sec, et les spindles de sommeil ont été comptés en temps réel par un détecteur de phase. L'activité delta est également analysée en off-line par un ordinateur PDP 12 pendant les 4 premières heures seulement du sommeil et ont entraîné une comparaison entre les stades du sommeil. Les K-complexes évoqués par clics au cours du sommeil lent ont été analysés chez 6 bons dormeurs et 11 mauvais dormeurs. L'utilisation répétée du flurazépam provoque une diminution graduelle de l'amplitude delta et du nombre d'ondes, et une augmentation graduelle du taux de spindles de sommeil. La diminution d'amplitude delta s'observe à tous les stades, mais cette diminution n'est significative qu'au cours du sommeil à ondes lentes et du stade 2. La diminution d'amplitude delta est significative dès la 3ème nuit sous médicaments, mais le taux de diminution d'amplitude tend à se ralentir lorsque le traitement continue. La diminution du nombre d'ondes delta est moins prononcée, plus graduelle d'une nuit à l'autre que n'est la diminution d'amplitude. Le flurazépam réduit également de façon significative l'amplitude des K-complexes évoqués mais n'affecte pas leur latence. Le taux de spindles de sommeil est significativement augmenté lors de la 5ème nuit sous médicaments. Les résultats de cette étude indiquent que la réduction du sommeil à ondes lentes avec flurazépam au cours des premières nuits sous drogue est principalement due à la diminution de l'amplitude delta mais, après usge durable de la drogue, le nombre d'ondes delta contribue également à la diminution du stade IV de sommeil.
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