Artigo Revisado por pares

New Mesozoic and early Cenozoic spicular Nassellaria and Nassellaria-like Radiolaria

2004; Elsevier BV; Volume: 47; Issue: 4 Linguagem: Francês

10.1016/j.revmic.2004.10.002

ISSN

1873-4413

Autores

Paulian Dumitrică,

Tópico(s)

Geological formations and processes

Resumo

This paper continues a former study (Rev. Española Micropaleontol. 14 (1982b) 401), where the author described spicular nassellarian and entactinarian Radiolaria found in the Middle Triassic samples available at that time. Based on the study of new samples bearing well preserved radiolarians collected during the 20 years that followed the former publication, samples coming from Triassic, Jurassic, Cretaceous, and Paleogene deposits, the author found that spicular Nassellaria are extremely rare in the post-Fassanian radiolarian faunas. Their fossil record is punctuated, their occurrences being separated by very long gaps. And even so, when they occur their number is usually reduced to one, two, or several specimens of a single species. Spicular Nassellaria are rare or very rare in the upper Spathian and Anisian, frequent in the upper Anisian–lower Ladinian, practically absent in the upper Ladinian and the whole upper Triassic and pre-Toarcian Lower Jurassic, rare in lower Toarcian, very rare in the Bajocian, rare in the lower Tithonian. No specimens were recorded in the other stages of the middle and upper Jurassic and in the whole Cretaceous, except for one in the Coniacian. In the Paleogene only five species belonging to four genera have been recorded in the upper Paleocene–middle Eocene. In the Neogene the only genus known so far is Neosemantis that occurs sporadically since the lower Miocene. A wider diversity is recorded in the living plankton or Recent sediments that comprise all genera and species described in the literature before 1970. It is suggested that this scarcity reflects their real scarcity in the tropical or subtropical seas of the past, but this scarcity was probably magnified by selective preservation. The idea of origination of spicular Nassellaria once or several times from shell-bearing Nassellaria by the reduction of shell during some environmental crises of the Mesozoic and Cenozoic or by hybridization is rejected because the group is rather unitary in its spicular structure and it shows a certain evolution from taxa with massive spines to taxa with three-bladed spines. Nassellarian-like spicular Radiolaria range within the boundaries of the Triassic; they seem to have disappeared by the end on the Norian. In order to give a complete inventory of these radiolarians all taxa known in the Mesozoic and lower Cenozoic are described, discussed, or just mentioned. They comprise 44 species of which 20 are new, 14 genera of which six are new (Palaeosemantis, Molzaxis, Daniplagia, Verticiplagia, Jeanpierria and Nandartia), three subfamilies of which one (Zaldacriinae) is new, and two families (Plagiacanthidae and Archaeosemantidae). La présente note fait suite à une étude antérieure (Rev. Española Micropaleontol. 14 (1982b) 401) où l'auteur a décrit les Radiolaires Nassellaires et Entactinaires spiculaires provenant des échantillons du Trias moyen disponibles à cette époque. L'étude de nouveaux échantillons triasiques, jurassiques, crétacés et paléogènes, avec des radiolaires bien conservés collectés pendant les 20 ans qui ont suivi la publication antérieure, permettent d'établir que les Nassellaires spiculaires sont extrêmement rares dans les faunes de radiolaires post-fassaniennes. Leur présence est ponctuelle, les niveaux d'apparition étant séparés par des longs intervalles vides. Lorsqu'ils sont présents, leur nombre est réduit à un, deux ou quelques exemplaires d'une seule espèce. Les Nassellaires spiculaires sont rares ou très rares dans le Spathien supérieur et Anisien, fréquents dans l'Anisien supérieur et Ladinien inférieur, pratiquement absents dans le Ladinien supérieur et tout le Trias supérieur et Jurassique inférieur pré-Toarcien, rare dans le Toarcien inférieur, très rare dans le Bajocien et Tithonien inférieur. Aucun exemplaire n'a été trouvé dans les autres étages du Jurassique moyen et supérieur et dans tout le Crétacé à l'exception d'un exemplaire dans le Coniacien. Dans le Paléogène 5 espèces appartenant aux 4 genres sont connues. Dans le Néogène le seul genre connu est Neosemantis, qui est sporadiquement présent depuis le Miocène inférieur. Une diversité plus grande existe dans le plancton ou les sédiments récents qui comprennent tous les genres et espèces décrits avant 1970. On suggère que cette pauvreté en espèces et en individus reflète une réelle pauvreté dans le plancton des mers tropicales ou sous-tropicales du passé mais qu'elle a été probablement accentuée par une dissolution sélective. L'auteur rejette l'idée selon laquelle l'apparition répétée des Nassellaires spiculaires par la réduction du squelette de la coque des Nassellaires pendant les crises biologiques qui ont eu lieu pendant le Mésozoïque et le Cénozoïque, ainsi que l'idée d'hybridation, car ce groupe a une structure spiculaire assez unitaire et montre une certaine évolution des taxons aux épines massives, aux taxons aux épines tricarénées. En ce qui concerne les Radiolaires spiculaires d'aspect nassellarien, leur distribution stratigraphique est restreinte au Trias ; ils semblent avoir disparu avant la fin du Norien. Pour avoir un inventaire complet de ces Radiolaires, tous les taxons connus dans l'intervalle étudié sont décrits, discutés ou seulement mentionnés dans la partie taxonomique. Nous discutons 43 espèces dont 20 sont nouvelles, 14 genres dont 6 sont nouveaux (Palaeosemantis, Molzaxis, Daniplagia, Verticiplagia, Jeanpierria et Nandartia), 3 sous-familles dont une est nouvelle (Zaldacriinae) et 2 familles (Plagiacanthidae et Archaeosemantidae).

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