Mitochondrial disorders and epilepsy
2014; Elsevier BV; Volume: 170; Issue: 5 Linguagem: Francês
10.1016/j.neurol.2014.03.010
ISSN2213-0004
AutoresI. Desguerre, Marie Hully, Marlène Rio, Rima Nabbout,
Tópico(s)Biochemical Acid Research Studies
ResumoMitochondrial respiratory chain defects (RCD) often exhibit multiorgan involvement, affecting mainly tissues with high-energy requirements such as the brain. Epilepsy is frequent during the evolution of mitochondrial disorders (30%) with different presentation in childhood and adulthood in term of type of epilepsy, of efficacy of treatment and also in term of prognosis. Mitochondrial disorders can begin at any age but the diseases with early onset during childhood have generally severe or fatal outcome in few years. Four age-related epileptic phenotypes could be identified in infancy: infantile spasms, refractory or recurrent status epilepticus, epilepsia partialis continua and myoclonic epilepsy. Except for infantile spasms, epilepsy is difficult to control in most cases (95%). In pediatric patients, mitochondrial epilepsy is more frequent due to mutations in nDNA-located than mtDNA-located genes and vice versa in adults. Ketogenic diet could be an interesting alternative treatment in case of recurrent status epilepticus or pharmacoresistant epilepsy. Epileptic seizures increase the energy requirements of the metabolically already compromised neurons establishing a vicious cycle resulting in worsening energy failure and neuronal death. Les maladies mitochondriales chez l'enfant et chez l'adulte ont fréquemment une expression neurologique et l'épilepsie est un symptôme fréquent (30 %). L'expression de l'épilepsie est différente chez l'enfant et chez l'adulte témoignant du rôle de la maturation cérébrale. La survenue d'une épilepsie en particulier chez l'enfant est souvent un tournant de la maladie et un critère de gravité avec 40 % de décès à 6 mois dans notre série. Les pathologies mitochondriales chez l'enfant sont souvent liées à des mutations de gènes nucléaires en dehors de MTAP6 et MTTPK, que l'épilepsie soit une épilepsie myoclonique, des états de mal convulsifs réfractaires (syndrome d'Alpers) ou sous forme d'épilepsie partielle continue lors d'épisodes de stroke-like. Les spasmes en flexion, épilepsie du nourrisson peuvent aussi être révélateur d'une maladie mitochondriale. Chez l'adulte, la sévérité de l'épilepsie et du pronostic paraît moindre. L'épilepsie est souvent myoclonique ou partielle et liée à des mutations de l'ADN mitochondrial. L'épilepsie est donc plus fréquemment pharmaco-résistante chez l'enfant et les choix thérapeutiques limités (en évitant le valproate de sodium en particulier en cas de suspicion de syndrome d'Alpers avec mutation PolG) avec un intérêt croissant du régime cétogène comme traitement anticomitial adjuvant. La gravité du pronostic de l'épilepsie est liée au fait qu'un cercle vicieux s'installe entre la survenue d'une épilepsie témoin d'une souffrance cellulaire cérébrale énergétique et l'aggravation de la souffrance mitochondriale cérébrale par l'état de mal épileptique lui-même.
Referência(s)