The electrodermogram (Tarchanoff effect) during sleep
1965; Elsevier BV; Volume: 18; Issue: 7 Linguagem: Francês
10.1016/0013-4694(65)90113-6
ISSN1872-6380
AutoresRoger Broughton, R Poiré, C. A. Tassinari,
Tópico(s)EEG and Brain-Computer Interfaces
ResumoThe electrodermal response (Tarchanoff effect) was studied during sleep. 1. Spontaneous EDRs were usually rare during wakefulness but, even if frequent, did not undergo striking changes during falling asleep. They increased in number with passage to stage IV. During stage II they were isolated or related to K complexes and, occasionally to the presence of generalized myoclonic jerks. During stage III and IV they frequently became virtually continuous. In stage Irem, however, they were infrequent and were either isolated or associated with bursts of rapid eye movements (REMs) and any of: partial myoclonic jerks, tachycardia or respiratory changes. 2. EDRs could be elicited by various stimuli in all stages, always with a 1–4 sec latency. In stage II, III and IV the threshold was lowered, whereas in stage Irem it was quite high. In stage II, successful stimuli provoked a K complex before the EDR and rarely, a startle response. In stages III and IV the EEG changes were usually less marked whereas other autonomic reactivity persisted. EDRs provoked in stage Irem were sometimes associated with EEG changes (e.g., blocking of "saw-toothed" waves or a burst of posterior alpha activity) but not with partial jerks or REMs. 3. Topographically, the EDR in all phases was seen to diffuse from the head caudally down the body axis and peripherally along the limbs, where conduction occurred at approximately 1 m/sec. In stage Irem apparently randomly distributed EDRs were occasionally recorded. 4. In further studies EDRs were noted with various episodic sleep phenomena (enuresis nocturna, somnambulism, etc), certain abnormal movements, focal epileptic temporal lobe discharges, generalized or hemigeneralized epileptic discharges, and tonic epileptic seizures, even when reduced to their minimal expression. 5. Prefrontal bilateral lobotomy, hemispherectomy, or congenital agenesis of the corpus callosum did not influence the evolution of the EDG. Congenital analgesia was associated with difficulty in provoking EDRs by painful stimuli. 6. The apparent neurophysiological basis and certain psychological correlations are discussed. La réponse électrodermale ou RED (effet de Tarchanoff) a été étudiée pendant le sommeil. 1. Les REDs spontanées étaient généralement rares pendant l'état de veille, mais lorsqu'elles étaient fréquentes, elles ne subissaient pas de changements notables pendant l'endormissement. Leur nombre augmentait lors du passage en phase IV. Pendant la phase II, elles étaient isolées ou associées à un complexe K et, parfois, à la présence d'une myoclonie massive. Pendant les phases III et IV, elles devenaient souvent pratiquement continues. Dans la phase Irem, cependant, elles n'étaient pas fréquentes et se trouvaient soit isolées, soit associées avec des bouffées de mouvements rapides des yeux (REMs) et quelques autres phénomènes telles que: myoclonies parcellaires, tachycardie ou modifications respiratoires. 2. Les REDs pouvaient être obtenues par divers stimuli dans chaque phase et toujours avec une latence de 1–4 sec. Dans les phases II, III et IV le seuil était abaissé alors que dans la phase Irem il était très élevé. Dans la phase II les stimuli efficaces provoquaient un complexe K avant la RED et rarement un sursaut. Dans les phases III et IV les changements EEG étaient généralement moins marqués alors que les autres réactivités végétatives persistaient. La RED provoquée en phase Irem était parfois associée avec des modifications EEG (en général: blocage des ondes en "dents de scie", ou, une bouffée d'activité alpha postérieure) sans myoclonie parcellaire ou REM. 3. Dans l'étude topographique, on voyait dans chaque phase la RED descendre en diffusant le long de l'axe du corps et le long des membres vers la périphérie. Sur les membres, la vitesse de conduction était de l'ordre de 1 m/sec. Dans la phase Irem on a enregistrés parfois des REDs en bouffées qui, du point de vue topographique, étaient reparties apparemment au hasard. 4. Dans des études chez des sujets pathologiques les REDs ont été remarquées avec divers phénomènes épisodiques classiques du sommeil (énurésie nocturne, somnambulisme, etc.), certains mouvements anormaux, des décharges épileptiques focalisées du lobe temporal, des décharges épileptiques généralisées ou hemigénéralisées et des crises toniques épileptiques, même quand ces dernières étaient réduites à leur expression minimale. 5. La lobotomie préfrontale bilaterale, l'hémisphérectomie ou l'agénésie congénitale du corps calleux n'influencaient pas l'évolution de la RED. L'analgésie congénitale était associée à une non-réactivité relative des REDs aux stimuli douloureux. 6. Les bases neurophysiologiques apparentes et certaines corrélations psychologiques sont discutées.
Referência(s)