Les figures transférentielles, ou « mais que me veut le mort ? »

2003; Volume: 32; Issue: 4 Linguagem: Francês

10.3917/cpsy.032.0019

ISSN

1961-8638

Autores

Laurie Laufer,

Tópico(s)

Historical and Scientific Studies

Resumo

Face à la mort, l’endeuillé par identification avec le disparu peut s’effacer lui-même, disparaître de sa propre vie psychique pour vivre comme un mort. Le dispositif de la cure analytique participerait donc du geste créatif qui permettrait l’apparition d’une forme désirante. L’analysant est avec l’analyste penché sur le métier à tisser, chacun tissant pour qu’apparaisse une forme psychique, un socle psychique, un lieu psychique qui permette à l’endeuillé de redessiner les formes de son désir. La position de l’analyste serait alors celle d’un fantôme, une figure de bord, une figure hallucinatoire, laissant, par le jeu de son apparition-disparition, la vie psychique de l’endeuillé reprendre une forme vivante.

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