Rapport préliminaire sur les fouilles de Cemenelum (Cimiez) (1943)
1946; CNRS Éditions; Volume: 4; Issue: 1 Linguagem: Francês
10.3406/galia.1946.1999
ISSN2109-9588
Autores Tópico(s)Archaeological and Historical Studies
ResumoLES FOUILLES DE CIMIEZ (19 13) ?9Alpes offrait à l'habitat humain deux sites assez différents : sur la côte, à l'embouchure d'un torrent, une plage entourant un port au pied d'une acropole ; un peu plus haut, au bord d'un plateau communiquant avec l'arrière-pays montagneux, une butte surplombant le torrent.Le premier site -la colline du, « Château » -convenait exactement aux colonisateurs grecs de Marseille ; la butte, du plateau fut" transformée par les Ligures en oppidum; quant au plateau proprement dit, c'est lui que les.Romains choisirent pour y asseoir Cemenelum.Cette opposition géographique de deux sites distants de moins de trois kilomètres domine l'histoire des établissements qui les ont occupés."C'est le site côtier qui reçut, des Massaliotes, à la.fin du ive siècle av.J.-C, un comptoir (1).Il semble que les colons eurent à déloger des Ligures, possesseurs du sol : le nom de Nikaia n'est sans doute qu'un calembour heureux qui recouvrait un nom d'origine indigène (2).Ces Grecs de Marseille resteront étroitement unis à leur métropole qui continuera à leur donner des magistrats, même quand leur ville sera englobée dans une province romaine (3).Mais, vers l'époque d'Auguste, l'établissement, massaliote céda le premier.rang à Cemenelum.Les Romains n'avaient pas les mêmes raisons que les Grecs pour fonder(1) On trouvera un exposé assez complet de nos connaissances concernant Nice et Cimiez antiques dans la Liguria Romana de M. Nino Lamboglia, I, Alassio, 1939, Ch.I, Nicea e Cemenelum, p. 35-80, auquel nous aurons souvent l'occasion de renvoyer au cours de cette étude, mais dont la bibliographie comporte trois lacunes importantes : l'auteur ne cite pas C.
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