Artigo Revisado por pares

Une histoire invisible

2005; Routledge; Volume: 9; Issue: 3 Linguagem: Francês

10.1080/17409290500168982

ISSN

1740-9306

Autores

Jean-Louis Leutrat,

Tópico(s)

French Literature and Criticism

Resumo

Click to increase image sizeClick to decrease image size Acknowledgments Jean-Louis Leutrat is a professor at the Université de Paris 3-Sorbonne nouvelle and a fellow at Wadham College, Oxford. He has published works about literature (on Julien Gracq and Diderot), cinema (Le cinéma en perspective : une histoire [Nathan] and several studies of westerns), and specific films (Jean Renoir's La Chienne, Alain Resnais' L'Année dernière à Marienbad de Alain Resnais, John Ford's La Prisonnière du désert, and Jean-Luc Goddard's Passion). Notes Il y eut ici et là des écrivains-cinéastes, Nino Oxilia, Mario Soldati (voir le récit qu'il fait à Fellini de la manière dont il est venu au cinéma. Trafic n° 6, printemps 1993, p. 120), Pier Paolo Pasolini, Peter Handke (« Entretien avec Peter Handke » réalisé par Marie-Anne Guérin, Cahiers du cinéma n° 452, février 1992, p. 42–46.), Hugo Claus, Norman Mailer, Paul Auster, Filip Bajon, Henrik Stangerup, mais ce furent chaque fois des cas isolés. De fait, Pérec a cosigné avec Bernard Queysanne Un homme qui dort (1973) ; il réalise seul Les lieux d'une fugue (1978). Un homme qui dort est l'adaptation du roman de Pérec (1967). Voir « Entretien avec Bernard Queysanne et Georges Pérec », Jeune cinéma n° 79, juin 1974, p. 36–39, et Maurice Pons, « Images d'Un homme qui dort », Magazine littéraire n° 316, décembre 1993, p. 28–30. Pérec co-adapta et écrivit les dialogues de Série noire d'Alain Corneau d'après Jim Thompson. En 1966, Jean-Louis Bory écrit : « Les jeunes cinéastes aujourd'hui filment ce que, vingt ou trente ans plus tôt, ils auraient écrit pour Gallimard ou pour Grasset » (Cahiers du cinéma n° 185, p. 108). L'œuvre de Thibaudeau est très diverse, mélangeant les lieux d'intervention, de son premier roman Une Cérémonie royale (1960) au Journal des pirogues (1984), sans oublier une biographie (Alexandre Dumas), des traductions (Edoardo Sanguineti, Italo Calvino), un essai (Francis Ponge), des « radios » (Reportage d'un match international de football), des mémoires (Mes années Tel Quel), un document « en forme de théâtre » sur mai 1968 en France, et des collaborations à des films. Un livre comme L'Amérique Roman (1979) montre comment le cinéma, en l'occurrence La Chevauchée fantastique de John Ford, peut participer de l'entreprise d'écriture. Son œuvre la plus importante s'intitule Ouverture et comporte trois volumes : Ouverture (1966), Imaginez la nuit (1968) et Voilà les morts à notre tour d'en sortir (1974). A comparer avec les déclarations faites aux Cahiers du cinéma, septembre 1968, et reprises dans Jean Thibaudeau, Interventions. Socialisme, avant-garde, littérature, Editions sociales, 1972, p. 25–32. Pollet laissait quelque temps des objets reposer dans l'herbe afin que celle-ci ait le temps de pousser. Fortini se souvient de Straub arrosant chaque jour une fleur pour l'amener au point qu'il souhaitait. Publié dans le n° de la revue Europe consacré à Italo Calvino (n° 815, mars 1997) sous le titre « Une histoire invisible » (p. 191–193). Voir « Jean Cayrol : de Muriel au Coup de grâce », propos recueillis par Luce Sand, Jeune cinéma n° 20, février 1967, p. 7–9.

Referência(s)