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Paroxysmal visual evoked potentials (PVEPs) in Papio papio. I. Morphological and topographical characteristics. Comparison with paroxysmal discharges

1980; Elsevier BV; Volume: 50; Issue: 5-6 Linguagem: Francês

10.1016/0013-4694(80)90003-6

1872-6380

C. Ménini, J.M. Stutzmann, Heidemarie K. Laurent, R Naquet,

Visual perception and processing mechanisms

This study describes a method of stimulation capable of inducing fronto-rolandic (FR) visual evoked potentials of very large amplitude (up to an even greater than 1000 μV) to isolated flashes in the naturally photosensitive Papio papio and in those made photosensitive by an injection of allylglycine. The morphological and topographical characteristics of these FR paroxysmal visual evoked potentials (PVEPs) are described in two experimental situations: the animals either awake and placed in a restraining chair, or paralysed with a synthetuc curare agent and ventilated artificially. During thes study, the following observations were made: (1) The morphology of the PVEPs is similar to that of the paroxysmal discharges (PD) induced by intermittent light stimulation (ILS) in photosensitive animals. (2) The PVEPs are observed in the FR cortex; those of maximal amplitude are located in the precentral area. Simultaneously, the specific occipital responses retain their usual characteristics and never become paroxysmal. (3) PVEPs have never been observed in non-photosensitive animals in the absence of allyglycine. In non-paralysed photosensitive or allyglycine-injected animals the PVEPs are hard to obtain, while the PDs and seizures on the contrary are easily induced by the ILS. Conversely, in paralysed and allyglycine-injected animals, the PDs and seizures are difficult to obtain whereas the PVEPs occur with increased amplitude and frequency. Several questions arise from these observations concerning the origin of the visual afferents to the FR cortex which induce the PVEPs, and concerning the possible relationships between the PVEPs and the PDs induced by ILS. In response to the latter question, it seems that despite the similarities of morphological and topographical characteristics, the PVEPs and PDs evolve differently after curaruzation of the animal. Dans ce travail, il est décrit une méthode de stimulation permettant d'obtenir, chez des Papio papio photosensibles ou rendus photosensibles par une injection d'allylglycine, des potentiels évoqués visuels fronto-rolandiques de très grande amplitude (pouvant atteindre et même dépasser 1000 μV) à des éclairs isolés. Les caractéristiques morphologiques et topographiques de ces potentiels évoqués visuels paroxystiques (PEVP) frontaux sont décrites dans deux situations expérimentales, les animaux étant soit éveillés et placés en chaise de contention, soit paralysés par un curarisant de synthèse et ventilés artificiellement. Au cours de cette étude, les observations suivantes ont été faites: (1) La morphologie des PEVP est semblable à celle des décharges paroxystiques (DP) induites par la stimulation lumineuse intermittente (SLI) chez les animaux photosensibles. (2) Les PEVP sont observés au niveau du cortex frontal, les PEVP d'amplitude maximale étant localisés à l'aire précentrale. Simultanément, les PEV occipitaux conservent leurs caractéristiques habituelles et ne prennent jamais une allure paroxystique. (3) Les PEVP nónt pas été observés chez les animaux non-photosensibles, en l'absence d'allylglycine. Chez les animaux photosensibles ou sous allylglycine, et non paralysés, les PEVP sont d'obtention difficile, tandis qu'au contraire, les DP et les crises sont facilement induites par la SLI. A l'inverse, chez les animaux paralysés et sous allylglycine, les DP et les crises sont d'obtention plus difficile alors que les PEVP surviennent avec une amplitude et une fréquence plus grandes. Ces observations soulèvent plusieurs questions, parmi lesquelles l'origine des afférences visuelles parvenant au cortex frontal et induisant ces PEVP, ainsi que la parenté éventuelle entre les PEVP et les DP induites par la SLI. Concernant ce dernier point, malgré des similitudes dans leurs caractéristiques morphologiques et topographiques, PEVP et DP semblent évoluer différemment après curarisation de l'animal.