Artigo Revisado por pares

L’exception « tsigane »1 dans la France de Vichy : littérature et devoir de mémoire

2008; Routledge; Volume: 12; Issue: 3 Linguagem: Francês

10.1080/17409290802284917

ISSN

1740-9306

Autores

Sabrina Parent,

Tópico(s)

Death, Funerary Practices, and Mourning

Resumo

Click to increase image sizeClick to decrease image size Notes Notes 1 Le terme « tsigane » est entre guillemets car, bien qu’il s’agisse d’un terme abondamment usité, ce n’est pas un nom que les Roms se sont attribué. C'est un nom que les gadje (mot qu’utilisent les Roms pour désigner ceux qui n’en sont pas ; un gadjo, des gadje) leur ont donné et qui signifie « something like the “don’t touch” or “hands off people”. Because Romanies were seen to keep a distance from everyone else they were given this nickname » (Hancock, Romani 1). Ian Hancok, professeur à l’Université du Texas et Rom lui-même, préfère utiliser en anglais le terme « Romani, » qu’il traduit en français par « Rom » (Hancock, “Les Roms” 69). Je me suis alignée sur la pratique de ce dernier que je me permets, au passage, de remercier non seulement pour m’avoir introduite dans son univers, mais aussi pour m’avoir offert son amitié. Qu’il me soit également permis ici d’exprimer toute ma gratitude à Dina Sherzer, pour sa disponibilité, la perspicacité de ses conseils et le réconfort de son amitié. 2 Toutes les traductions de l’anglais sont miennes. 3 Ainsi les Manouches s’attachent-ils au territoire où leurs morts sont enterrés (Williams 21). 4 Le titre de l’album reprend en fait le terme (« Bohémiens ») en usage à l’époque. 5 Je tiens à remercier Mathieu Pernot pour la gentillesse et la spontanéité avec lesquelles il m’a autorisée à reproduire ici ses photographies.

Referência(s)