Artigo Revisado por pares

Le mal de ski

2001; Elsevier BV; Volume: 16; Issue: 5 Linguagem: Francês

10.1016/s0765-1597(01)00085-5

ISSN

1778-4131

Autores

Marcos Ballester, Rudolf Häusler,

Tópico(s)

Winter Sports Injuries and Performance

Resumo

Objectifs – Un malaise avec sensation d'illusion rotatoire ou pendulaire et déséquilibre, accompagné de nausées et parfois de vomissements peut apparaı̂tre lors de la pratique du ski alpin. Cette situation, nommée mal de ski, représente une forme particulière de cinétose induite par des informations sensorielles inhabituelles et contradictoires entre les afférences visuelles, vestibulaires et le système somatosensoriel. Le mal de ski est cliniquement et physiologiquement fondamentalement différent du mal aigu des montagnes : celui-ci, bien connu des médecins du sport, est exceptionnel à des altitudes inférieures à 2500 mètres. Il survient habituellement en «haute » (>2700 mètres) et «très haute » (>4200 mètres) altitudes. Méthodes – Cet article rapporte différents paramètres physiologiques, cliniques et paracliniques observés dans une série de 11 personnes souffrant du mal de ski, ainsi que les thérapeutiques pouvant être proposées. Résultats – Le mal de ski peut exister même aux faibles altitudes et sa physiopathologie semble reposer sur une hyperstimulation vestibulaire et/ou un conflit sensoriel consécutifs à une descente en slalom sur un sol bosselé et à un contrôle visuel insuffisant en particulier les jours de brouillard ( «jour blanc »). De plus, on note souvent sa corrélation avec des atteintes ophtalmologiques mineures telles qu'une myopie ou un astigmatisme, ainsi qu'une altération des afférences somatosensorielles due au port de chaussures de ski et aux skis eux-mêmes. Des facteurs psychologiques, tels la peur des hauteurs, des montagnes, de la vitesse ou de la chute peuvent également contribuer, tout comme les variations de pression atmosphérique dans l'oreille interne lors du passage rapide d'une altitude élevée à une altitude basse, à la physiopathologie. Les symptômes du mal de ski peuvent être soulagés par des vestibulosuppresseurs. Objectives – Dizziness with delusional rotatory or pendular sensations and dysequilibrium accompanied by nausea and occasionally by vomiting may appear during down-hill skiing. It is proposed that the condition is called ski sickness. Ski sickness seems to represent a special form of motion sickness produced by unusual and contradictory sensory information between the visual, vestibular and somato-sensory system. It has clinical and pathophysiological features which are markedly different from acute mountain sickness. The latest, well known by specialists of sport medicine, exceptionnally occurs below 2500 meters. It usually appears for «high» (> 2700 meters) and «very high» (> 4200 meters) altitudes. Methods – The present report indicates various characteristics of a series of 11 persons suffering from ski sickness in contrast to mountain sickness, and describes which treatments could be proposed. Results – The pathophysiology seems to be related to vestibular overstimulation and/or sensorial conflict from winding turns on uneven ground, insufficient visual control, especially on foggy days with reduced visibility (on so-called «white days»), often in connection with minor ophthalmologic problems such as myopia or astigmatism and altered somato-sensory input due to the wearing of ski boots and skis. Psychological factors such as fear of heights, fear of mountains, high speed and falling may contribute as well as atmospheric pressure changes in the ear while descending rapidly from a high to a low altitude. The symptoms of ski sickness can be relieved by vestibular suppressants.

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