Mendelian inheritance in Germany between 1900 and 1910. The case of Carl Correns (1864–1933)
2000; Elsevier BV; Volume: 323; Issue: 12 Linguagem: Francês
10.1016/s0764-4469(00)01267-1
ISSN1768-3238
Autores Tópico(s)Plant and animal studies
ResumoCarl Correns (1864-1933) came to recognize Mendel’s rules between 1894 and 1900 while trying to find out the mechanism of xenia, that is, the direct influcence of the fertilizing pollen on the mother plant in maize and peas among other species. In this paper, I am concerned with the ten years of Correns’ work after the annus mirabilis of 1900 until 1910, when the main outlines of the new science of genetics had been established. It is generally assumed that after 1900 Correns quickly began probing the limits of Mendelian inheritance, both as far as the explanatory force of formal transmission genetics and the generality of Mendel’s laws are concerned. A careful examination of his papers however shows that he was much more interested in the scope of Mendelian inheritance than in its limits. Even his work with variegated Mirabilis plants, which historiographical folklore still presents as a result of Correns’ growing interest in cytoplasmic inheritance, can be shown to have been conducted to corroborate just the opposite, namley, the validity of the nuclear paradigm. The paper will show that Correns’research results in those years (among them the Mendelian inheritance of sex in higher plants) were the outcome of a complex experimental program which involved breeding experiments with dozens of different species. C’est en essayant de découvrir le mécanisme de la xénie, c’est-à-dire de l’influence directe du pollen fécondant sur la plante mère chez le maïs et chez le pois, entre autres, que Carl Correns (1864–1933) a retrouvé les lois de Mendel entre 1894 et 1900. Dans cette communication, je m’intéresse aux travaux de Correns de 1900 (annus mirabilis) à 1910, date à laquelle les caractères de la nouvelle génétique sont bien établis. L’on admet en général qu’après 1900 Correns s’est rapidement mis à éprouver les limites de l’hérédité mendélienne, tant du point de vue de la capacité explicative de la génétique formelle de transmission que du point de vue de la généralité des lois de Mendel. Un examen soigneux de ses articles montre cependant qu’il était davantage intéressé par la portée de l’hérédité mendélienne que par ses limites. Même dans le cas de son travail sur les Mirabilis panachés que le folklore historiographique présente encore comme l’effet de l’intérêt croissant de Correns pour l’hérédité cytoplasmique, on peut montrer qu’il était avait en vue de corroborer la conception opposée, à savoir la validité du paradigme nucléaire. Cette communication montre que les résultats de la recherche de Correns dans ces années (en particulier sur l’hérédité mendélienne du sexe dans les plantes postérieures) ont été le résultat d’un programme expérimental complexe qui incluait des expériences de reproduction portant sur des dizaines d’espèces.
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