Artigo Revisado por pares

Problèmes soulevés par le diagnostic de la dirofilariose humaine à distance d’une région enzootique connue

2002; Elsevier BV; Volume: 23; Issue: 1 Linguagem: Francês

10.1016/s0248-8663(01)00513-6

ISSN

1768-3122

Autores

C. Cordonnier, Denis Chatelain, Gilles Nevez, Henri Sevestre, M F Gontier, Christian Raccurt,

Tópico(s)

Mosquito-borne diseases and control

Resumo

Introduction. – La dirofilariose cutanée humaine est une zoonose due à Dirofilaria repens en France, avec le chien pour réservoir et la région méditerranéenne comme foyer. Dans les régions septentrionales, elle pose un problème de reconnaissance. Nous rapportons les deux premiers cas diagnostiqués en Picardie par examen anatomopathologique. Exégèse. – Une femme âgée de 41 ans, habitant Abbeville a présenté une tuméfaction axillaire six mois après des vacances à Montauban. La morphologie et la notion d'un séjour dans le Sud-Ouest de la France ont permis d'identifier Dirofilaria repens. Un homme âgé de 53 ans habitant Amiens souffrait d'une tumeur supéroexterne de l'orbite évocatrice mais d'interprétation histologique difficile. Plusieurs espèces étant en cause en pathologie humaine, leur cible de prédilection dans l'organisme, les caractéristiques morphologiques d'identification microscopique, leur distribution géographique sont autant de notions discutées pour étayer le diagnostic. Conclusion. – Zoonose émergente hors des zones traditionnelles de transmission, la dirofilariose est une surprise d'examen histopathologique chez l'homme. Elle pose un problème d'identification délicat d'autant que les voyages lointains se banalisent. Introduction. – Human non-visceral dirofilariasis, a mosquito-borne disease of carnivores (dogs), is chiefly due to Dirofilaria repens in France and is well known in the Mediterranean basin. This zoonosis can be misdiagnosed in northern areas of France. We present and discuss two human cases diagnosed in Abbeville and Amiens (Picardy) by histological examination. Exegesis. – The former case appeared as an axillary tumefaction occurring in a 41-year-old women 6 months after holidays in Montauban (southwestern France), the other as an intraorbital 'tumor' in a 53-year-old man who travelled for professional purposes in Central Europe and North America. Morphological, clinical, and epidemiological data of these human infections are discussed and the diagnostic features in tissue sections for species identification are reviewed. Conclusion. – Increasing travel customs during the last decades favour the emergence of zoonotic parasites unusually in human hosts. Outside known enzootic areas, diagnosis is often delayed until pathological examination. In France, the incidence of human dirofilariasis has steadily increased and must be considered in the workup of cutaneous or intraorbital nodules.

Referência(s)