Artigo Revisado por pares

Caractérisation de bactéries pathogènes de naissain d’huître creuse Crassostrea gigas

2002; Elsevier BV; Volume: 325; Issue: 3 Linguagem: Francês

10.1016/s1631-0691(02)01428-2

ISSN

1768-3238

Autores

Magali Waechter, Frédérique Le Roux, Jean-Louis Nicolas, Éric Marissal, Franck Berthe,

Tópico(s)

Meat and Animal Product Quality

Resumo

The French mollusc production is mainly based on the Pacific cupped oyster, Crassostrea gigas. Since 1991, outbreaks of mass mortality of juveniles are reported during the summer period. These outbreaks are a major concern of oyster industry. Several studies have established given bacterial strains to be pathogenic for bivalve species, including oysters. Here we present a study of mortality outbreaks of C. gigas, as initiated in 1995. In a first step, bacterial strains were isolated during mass mortality outbreak and were biochemically characterised. Among the isolated strains, some strains of Vibrio splendidus biovar II were found to be pathogenic by means of experimental challenge of oyster juveniles. In the second step, a genotypical identification of the pathogenic strain was undertaken, based on 16S RNA sequences and phylogenetic analysis. It confirmed that the pathogenetic strain belonged to Vibrio splendidus biovar II. La production d'huîtres creuses, Crassostrea gigas, est aujourd'hui la principale production française de coquillages. Depuis 1991, de forts taux de mortalité de naissain sont rapportés en période estivale. Ces épisodes récurrents sont apparus comme un sujet préoccupant pour l'ensemble de la profession ostréicole. De nombreuses études ont établi le caractère pathogène de certaines souches de bactéries pour diverses espèces de bivalves, dont l'huître creuse. Cependant, la plupart de ces souches sont isolées au cours de la phase larvaire. Après la métamorphose, les bivalves semblent devenir plus résistants aux agressions bactériennes. Une étude de bactéries associées à des épisodes de mortalité de C. gigas a été initiée dès 1995 au laboratoire Ifremer de La Tremblade. Dans une première phase, des souches bactériennes isolées lors d'épisodes de mortalité ont été caractérisées biochimiquement. Parmi ces bactéries, des souches de Vibrio splendidus biovar II se sont révélées pathogènes du naissain en conditions expérimentales. Dans une seconde phase, l'identification génotypique d'une souche reconnue pathogène a été entreprise par séquençage du gène codant pour l'ARNr 16S et par une étude phylogénétique. Elle confirme l'appartenance de la souche à Vibrio splendidus biovar II.

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