Artigo Acesso aberto

Histoire religieuse du diocèse de Rimouski

1967; Volume: 34; Linguagem: Francês

10.7202/1007423ar

ISSN

1927-7067

Autores

Léo Bérubé,

Resumo

Histoire religieuse du diocèse de RimouskiL'histoire ecclésiastique canadienne serait bien incomplète si elle omettait l'histoire de l'Eglise du Bas Saint-Laurent.Elle s'amputerait d'une réalité dont la naissance tient de l'héroïsme et dont la fécondité est toujours nouvelle.Retracer la geste glorieuse de notre Eglise territoriale, c'est évoquer les interminables voyages de nos premiers missionnaires; c'est aussi faire renaître la figure de nos évêques, de nos prêtres et de notre peuple tout entier.« Peuple, dit le chanoine Groulx, qui a lié, rivé sa vie à l'Eglise, à cette puissance d'éternelle jeunesse, de résurrections toujours possibles et prochaines *. » Dans son premier siècle, l'histoire religieuse de notre région se confond avec l'histoire canadienne-française, celle-ci pouvant se définir en deux mots : climat d'apostolat.Les croix plantées par Cartier et Champlain révèlent leur signification, trouvent leur efficacité dans la célébration du saint Sacrifice de la Messe : sacrifice célébré un peu partout, au hasard des haltes des missionnaires ou des mouillages de bateaux, et qui ensemence notre sol pour une moisson d'authentique christianisme.Dès le temps de Cartier, la Messe avait été dite « sur la côte du Labrador, à l'Ile-aux-Coudres, sur les bords de la rivière Saint-Charles, au Cap-Rouge, peut-être aussi à Hochelaga 2 ».Il faut attendre l'année 1615 pour retrouver cet événement.Les Récollets sont alors au pays et ils se répartissent la tâche de la conversion des peuplades de l'Amérique du Nord.Le père Dolbeau reçoit en partage l'évangélisation « des Montagnais du Saguenay et de la partie inférieure du Saint-Laurent 3 », depuis Tadoussac jusqu'à Betsiamits et même plus loin que Sept-Iles.Le bateau qui ramena les missionnaires de France, en 1632, mouilla à Gaspé; des pères jésuites y célébrèrent la messe le 13 juin, et à Tadoussac, le 18 juin.Arrivés à Québec le 5 juillet, ils regagnèrent immédiatement les forêts et les rares postes où les attendaient Français et Indiens.Pour mieux apprendre l'idiome montagnais, le père Paul Le Jeune « s'astreint à passer tout son premier hiver dans le bois, en arrière de Rimouski, l'Isle-Verte, la Rivière-du-Loup 4 ».A partir de 1635, les Jésuites ont une résidence « à l'île Miscou, à l'entrée de la baie des Chaleurs 5 », où l'on signale le passage du père

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