Artigo Revisado por pares

Validation d'une épreuve maximale de temps limite à VMA (vitesse maximale aérobie) et à V˙O2 max

1994; Elsevier BV; Volume: 9; Issue: 3 Linguagem: Francês

10.1016/s0765-1597(05)80274-6

ISSN

1778-4131

Autores

Véronique Billat, J. C. Renoux, Jacques Pinoteau, Bernard Petit, JP Koralsztein,

Tópico(s)

Cardiovascular and exercise physiology

Resumo

Cette étude à pour but d'apprécier la mesure et la reproductibilité du délai d'épuisement (temps limite) à vitesse maximale aérobie (VMA), vitesse minimale qui sollicite V˙O2 max. Les relations entre ce temps limite à VMA et d'autres critères de l'aptitude aérobie ont également été examinés. Douze coureurs sélectionnés aux championnats de France de semi-marathon (< 1 h 14 min), accomplirent le test de détermination du temps limite à VMA sur tapis roulant. Huit d'entre eux répétèrent la même épreuve à 1 semaine d'intervalle. Aucune différence significative n'a été mise en évidence (au seuil α=0,05), entre le temps limite mesuré entre la première et la deuxième semaine: respectivement 6 min et 44 s (±1 min 41 s) et 6 min 43 s (±1 min 53 s) mais les coefficients de variation (CV) étaient égaux à 26 et 28%. L'écart type des différences entre les deux séries appariées est de 57 secondes, soit 14% de la valeur moyenne des temps limite. De plus, la valeur du temps limite à VMA n'est pas significativement corrélée à d'autres paramètres de la performance sur courses de longues distances comme: V˙O2 max (r = 0,17; CV = 5,25%), la vitesse maximale aérobie (r = 0,32; CV = 4,4%), l'économie de course (r = 0,38; CV = 7,2%) et «l'index d'endurance (r = 0,34; CV = 37,9%) (Perronet et al, 1987). Cependant le temps limite à VMA est corrélé au seuil anaérobie exprimé en fraction (%) de V˙O2 max correspondant au début d'accumulation de la lactatémie en fonction de la vitesse de course aux alentours de 3–5 mmol 1−1 selon le protocole de Rusko et Aunola (1984) (r = 0,58; CV = 5,9%) et à la fraction de VMA soutenue sur un semi marathon (r = 0,62; CV = 5,8%) (n = 12). Si aucune différence significative n'a été calculée entre les deux séries appariées de valeurs de Tlim obtenues à 1 semaine d'intervalle, l'écart type de leur différence est à prendre en compte quant à conclure sur une reproductibilité de cette mesure selon les populations étudiées. Cependant le produit de la vitesse maximale aérobie et de son temps limite: la distance limite à VMA peut constituer un indice de performance qui prenne en compte ces deux dimensions d'intensité et durée à VMA. This study focuses on the measurement and reproducibility of running time to exhaustion at V˙O2 max at maximal aerobic speed (MAS). The running velocity at maximal oxygen uptake, and the relationship between running time to exhaustion at 100% V˙O2 max and other bioenergetic characteristics are also examined. Twelve male sub elite long distance runners 29.5 years old (± 3.4) completed a time limit on treadmill at MAS and 8 of them repeated the test one week later. Maximal aerobic speed was defined as the runnig velocity at which maximal oxygen uptake occured. To detemine the running time to exhaustion at maximal aerobic speed, the runners performed a warm-up of 20 minutes duration run at 60% of MAS and were brought to maximal aerobic speed in less than twenty seconds and the time limit was established untill the athlete abandoned. No significant difference was found (with the paired Student's t - test on risk α = 0.05), between the time limit at MAS (MAS = 21.2 ± km/h−1) carried out with the same warm-up protocol at a one week interval: 6 min and 44 s (±1 min 41 s) versus 6 min 43 s (± 1 min 53 s), but coefficients of variation (CV) were respectively equal to 26 and 28%. The standard deviation of the paired differences was equal to 57 seconds (14% of mean time limit value). Moreover, the time limit value was not significantly correlated with V˙O2 max (r = 0.17, CV = 5.25%, n = 12), maximal aerobic speed (r = 0.32, CV = 4.4%), running economy (r = 0.38, CV = 7.2%) and the “Endurance index” (r = 0.34, CV = 37.9%) (Péronnet et al, 1987) but was correlated with the fraction of V˙O2 max corresponding to the anaerobic threshold determined by the distinctive acceleration point detected in the lactate curve around 3–5 mmol. 1−1 (r = 0.58, CV = 5.9%) (Aunola an Rusko 1984) and correlated with the V˙O2 max fraction sustained over 21 km (r = 0.62, CV = 5.8%). Time limit at MAS seems to be a supplementary value used to estimate the aerobic runner's capacity and quantity of work produced at V˙O2 max, eventhough its reproducibility seems to be questionable.

Referência(s)
Altmetric
PlumX