Artigo Revisado por pares

L'immigration marocaine dans la communauté autonome de Madrid

1993; University of Poitiers; Volume: 9; Issue: 1 Linguagem: Francês

10.3406/remi.1993.1046

ISSN

1777-5418

Autores

Pablo Pumares Fernandez,

Tópico(s)

Migration, Aging, and Tourism Studies

Resumo

L'immigration marocaine dans la communauté autonome de Madrid Pablo PUMARES FERNANDEZ Depuis le début des années 80, l'Espagne est devenue un pays d'immigration. A Madrid, sans atteindre un niveau comparable à celui des autres grandes villes européennes, la présence étrangère est devenue appréciable. Malgré la mise en place d'une législation restrictive, certains groupes nationaux connaissent un accroissement rapide : c'est le cas de la population marocaine, majoritairement originaire de l'ancien protectorat espagnol. Il s'agit d'une immigration récente, en grande partie masculine même si les familles sont de plus en plus nombreuses, et si, de façon encore plus limitée, on observe une immigration féminine autonome (jeunes diplômées, veuves ou divorcées avec des enfants et même femmes mariées précédant le reste de la famille). L'emploi des femmes est facile : elles travaillent presque exclusivement dans les services domestiques, secteur où la demande l'emporte sur l'offre. Les hommes ont plus de difficultés à trouver un emploi stable : ils sont vendeurs, ouvriers dans le bâtiment, ouvriers agricoles ou s'emploient dans les services. Pour les deux sexes, il s'agit le plus souvent d'un emploi précaire, « au noir ». A Madrid, les Marocains se sont installés le plus souvent aux marges des quartiers aisés de l'Ouest de la ville, près de leurs lieux de travail. Ils habitent des maisons rurales inconfortables ou des baraques dispersées ou formant de petites enclaves dans l'espace urbain.

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