Prothèse de radioprotection du grêle

2004; Elsevier BV; Volume: 141; Issue: 3 Linguagem: Francês

10.1016/s0021-7697(04)95312-4

ISSN

1773-0422

Autores

A Sézeur,

Tópico(s)

Management of metastatic bone disease

Resumo

Des tumeurs abdominales peuvent être traitées avec succès par la séquence chirurgie/radiothérapie. Pourtant, cette technique connaît des limites inhérentes à la radiosensibilité [1] du grêle qui est majorée par la fixité de l’intestin liée aux inéluctables adhérences post-opératoires. Pour cette raison, nous avions mis au point une prothèse de protection du grêle spécifique, facilement amovible aujourd’hui avantageusement remplacée par des prothèses d’expansion tissulaire. La prévention des risques de grêle radique a ainsi été démontrée pour des doses allant jusqu’à 65 Gy [2]. Cette technique est indiquée chaque fois qu’une radiothérapie est nécessaire sur un abdomen multiopéré ou que des fortes doses risquent de provoquer les lésions radiques du grêle dont les conséquences à court, moyen ou long terme sont invalidantes, voire fatales même lorsque la maladie néoplasique est contrôlée. En position pelvienne, après une sensation de pesanteur passagère, la prothèse est toujours bien tolérée. En position lombaire une gêne douloureuse est fréquente obligeant parfois à vider partiellement entre les séances de radiothérapie la prothèse avant de la regonfler pour la séance suivante. En cas de chirurgie très septique, il peut être plus prudent de refouler le grêle avec un treillis résorbable. Néanmoins, la radioprotection n’est alors que temporaire car les anses intestinales ont tendance à réintégrer le petit bassin dès la quatrième semaine post-opératoire [3].

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