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Sulphatic attack in concrete structures in cold mountainous zones

2012; Taylor & Francis; Volume: 16; Issue: 5 Linguagem: Francês

10.1080/19648189.2012.668019

2116-7214

Alexandre Pavoine, Loïc Divet, E. Premat, S. Arnaud,

Innovative concrete reinforcement materials

In 2006, experiments were conducted on 90 concrete ski lift foundation elements. The concrete was contaminated with sulphates whose content by mass varied between 0.9% and 14%. The concrete was manufactured with type CEM I cement, limestone (calcium carbonate and dolomite) and siliceous aggregates with highly variable proportions of anhydrite. There was a considerable danger that the thaumasite form of sulphate attack would occur in these concretes because of their exposure to low temperatures (T 7% by weight). Development of the disorder is not only related to the total sulphate content. Factors that could not be characterised, such as the distribution and size of the anhydrite particles must also be taken into account. En 2006, une expertise est menée sur 90 fondations de remontées mécaniques. Des granulats de ces bétons sont pollués par des sulfates dont la teneur massique varie entre 0,9% et 14%. Le béton est formulé avec un ciment de type CEM I dosé à plus de 400 kg m–3, des granulats calcaires (calciques et dolomitiques) et siliceux, comportant de l’anhydrite dans des proportions très variables. Le risque d’attaque sulfatique par la formation de thaumasite dans ces bétons est important du fait de leur exposition à de basses températures (T < 15°C). Des essais sont réalisés sur des carottes extraites des fondations en vue de favoriser la formation de thaumasite (immersion à 5°C) ou d’ettringite (immersion à 20°C). Après 900 jours de suivi, certains bétons sont particulièrement endommagés. Le maintien à basse température a provoqué un gonflement important et une forte décohésion de certains bétons riches en sulfates (SO3> 7% g/g) jusqu’à leur ruine. Le développement de la pathologie n’est pas uniquement lié à la teneur en sulfates totaux. Des facteurs que nous n’avons pas pu caractériser, tels que la distribution et la taille des grains d’anhydrite, doivent également être pris en compte.