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Aspects bactériologiques des infections urinaires nosocomiales

2003; Elsevier BV; Volume: 33; Linguagem: Francês

10.1016/s0399-077x(03)00178-1

1769-6690

Patrícia Ramiro Riegel,

Bacterial Identification and Susceptibility Testing

Resume Les infections urinaires sont les infections nosocomiales les plus frequentes, constituant selon les etudes 20 a 50 % de ces infections survenant en milieu hospitalier. La multiplication bacterienne au sein des voies urinaires peut etre detectee par la recherche de leucocytes et de bacteries dans les urines. Le recueil est primordial et doit etre effectue le plus proprement possible et les urines transmises tres rapidement au laboratoire. La detection des leucocytes dans les urines par l’activite esterase montre une sensibilite et une specificite de l’ordre de 70 et 85 % respectivement, alors que la detection de nitrites signifiant la presence d’enterobacteries montre une sensibilite de 70 % et une specificite de 90 % pour un seuil fixe a 10 5 ufc mL –1 . La combinaison des 2 tests negatifs permet d’obtenir une valeur predictive negative de 97 %. Les criteres diagnostiques incluent generalement un comptage bacterien dans les urines emises d’au moins 10 5 ufc mL –1 mais ce seuil peut etre abaisse a 10 3 ufc mL –1 dans le cas d’hommes symptomatiques ou d’infections sur sondes. Les bacteries les plus souvent impliquees sont par ordre decroissant Escherichia coli , Enterococcus spp, autres enterobacteries, Pseudomonas aeruginosa et les staphylocoques. Leur origine serait endogene, c’est-a-dire provenant du patient lui-meme pour plus de la moitie des cas. La resistance intrinseque de ces bacteries necessite souvent en premiere intention l’administration d’antibiotiques a large spectre qui peuvent induire d’autres mecanismes de resistance.