Post Munich Czechoslovakia: A Few Historical Notes
1975; Taylor & Francis; Volume: 17; Issue: 1 Linguagem: Francês
10.1080/00085006.1975.11091396
ISSN2375-2475
Autores Tópico(s)European history and politics
ResumoClick to increase image sizeClick to decrease image sizeRésumé/AbstractLe premier partage de la Tchécoslovaquie à l'automne de 1938 aboutit à une quasi-fédération tripartite de l'état restant, que l'on nomma la seconde république. Durant les journées critiques qui précédèrent Munich, le parti autonomiste Hlinka, en tant que groupe, ne se laissa pas convaincre par les tentatives de Hcnlcin visant à l'impliquer dans le démembrement de la république. Dans la résolution de Žilina, en date du 6 octobre 1938, le parti Hlinka se déclarait être le seul représentant légitime du peuple slovaque. Cette revendication fut acceptée bon gré mal gré par presque tous les partis tchécoslovaques. Le nouveau gouvernement autonome de la région slovaque avec à sa tête monseigneur Jozef Tiso, considérait cette nouvelle formule constitutionnelle comme l'aboutissement de la dite déclaration de Pittsburgh de 1918. Les revendications territoriales imminentes de la Pologne, et plus encore celles de la Hongrie envers la Slovaquie, ainsi que des considérations d'ordre économique, furent à l'origine de l'adhésion volontaire de la Slovaquie à l'état restant tchécoslovaque. Les intentions de Hitler envers cet embryon tchéco-ruthène ne se firent claires que vers l'hiver de 1938. D'urĕanský et Tuka, bien que partisans de la séparation totale de la Slovaquie depuis octobre 1938, étaient devenus de dociles instruments entre les mains de Hitler, plutôt que les initiateurs du démembrement final de la seconde république. Tiso et Sidor ne semblaient pas vouloir obtenir l'indépendance slovaque avec l'aide de Hitler. La dissolution du gouvernement autonome régional slovaque de Tiso, par suite de l'intervention militaire du gouvernement de Prague le 9 mars 1939, était peut-être, mais non pas certainement, une erreur politique, ou bien simplement un faux calcul en matière de risque politique. Pourtant cela fournit une raison de plus à Hitler pour l'incorporation de la Bohême et de la Moravie au sein du Troisième Reich et obligea Tiso à déclarer "l'indépendance" de la Slovaquie.
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