Kabbalah and Early Modern Yiddish Literature Prior to 1648
2009; Peeters; Volume: 168; Issue: 3 Linguagem: Francês
10.2143/rej.168.3.2044665
ISSN1783-175X
Autores Tópico(s)Religion, Theology, History, Judaism, Christianity
ResumoLes textes et les enseignements commencent a etre plus ouvertement diffuses et discutes dans la litterature juive a partir du XVI e siecle. Cette tendance culmine avec la publication du Zohar en 1560. Durant la decennie suivante, on voit des rabbins s'indigner de constater que de simples maitres de maison puissent se mettre a s'interesser aux idees et a la litterature kabbalistique. Dans les textes de la litterature yiddish religieuse, destinee au hommes ordinaires et aux femmes, nombre d'auteurs, a partir des annees 1570, commencent a citer le Zohar et d'autres textes mystiques. Dans le Brantshpigl (1596), par exemple, on trouve des mentions du Zohar ou de kabbalistes une soixantaine de fois. A peu pres tous les textes ethiques et religieux du XVII e siecle citent certains concepts et textes de la kabbale. Ils les traitent comme s'il s'agissait de Midrashim, de livres ethiques ou de commentaries bibliques. Par contre, ce qui fait defaut dans ces ouvrages en yiddish restent les references aux enseignements theosophiques et speculatifs de la kabbale, dont, notamment, la doctrine des Sefirot. Le Qav ha-Yashar (1705), qui a ete considere comme marquant le debut de l'influence de la kabbale dans la litterature yiddish pre-moderne constitue, en fait, le point culminant d'une longue tradition qui commence juste apres la premiere edition du Zohar.
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