Epileptic Seizures Psychological Factors and Occupational Adjustment
1963; Wiley; Volume: 4; Issue: 1-4 Linguagem: Francês
10.1111/j.1528-1157.1963.tb05229.x
ISSN1528-1167
AutoresHarold Goodglass, Margaret Morgan, Angela T. Folsom, F. A. QUADFASEL,
Tópico(s)Epilepsy research and treatment
ResumoSUMMARY One hundred nineteen epileptic former inpatients of the Boston Veterans Administration Hospital were interviewed and tested to evaluate their vocational adjustment since the onset of their seizures. The sample was restricted to males between 20 and 50 who had some adult work experience before developing seizures, and who had the onset of epilepsy more than three years prior to interview. The study excluded patients who had significant physical handicaps in addition to epilepsy, as well as those who had been treated for psychiatric disorders. Patients were classified as to severity of their seizure pattern, by means of a Work Suitability Scale. Personality and social history factors related to work adjustment were studied by means of a projective Sentence Completion test, an intelligence test, and a structured interview. Occupational adjustment in the two years preceding the first seizure was compared to that in the two years just prior to the interview. Ratings were based on the steadiness of employment, on the proportion of full‐time pay earned, on the frequency of job changes, and on the socio‐economic level of the occupation. The overall employment rate of 82% subdivides into a small group of 24 severe epileptics with a 50% employment rate and a larger balance of 95 subjects whose employment rate is 89%. The latter group, in turn, was made up of four levels of severity, according to the Work Suitability Scale. The most severe of these groups (52 patients) showed almost 50% decline in one or more of the indices of occupational adjustment i.e. , steadiness, job changes, occupational level. The three mildest groups are uniform in their low (9%) unemployment rate and proportion of decline in occupational adjustment. The failure of the Sentence Completion test to discriminate those who adapted successfully is attributed to the restricted range of emotional disorders included in the sample. The 16 severe alcoholics in the study numbered among the most severe epileptics and accounted for one third of the totally unemployed. Premorbid training was also an important factor in the occupational prognosis, in that 37% of those who had unskilled occupations prior to seizures had been completely unemployed for the two years preceding their interview. Examining the circumstances under which the most severe epileptics continued to work revealed the existence of special sheltering conditions in every case. Of four who were unemployed, in spite of minimal seizures, all showed marked passive dependent traits and an accepting family setting. It is suggested that the group of epileptics having more than one grand mal seizure a month, without other complications, can profit the most from placement services. The cultivation of suitable job resources for this group is recommended. RÉSUMÉ 119 Épileptiques préalablement hospitalisés au “Boston Veterans Administration Hospital” ont été interviewés et soumis à des tests dans le but d'évaluer leur capacité de travail et son évolution depuis le début des crises. II convient de préciser que la population ne concerne que des hommes de 20 à 50 ans ayant déjà eu une certaine expérience professionelle avant le développement de leurs crises et dont l'épilepsie était survenue plus de 3 ans avant l'interview. D'autre part, ont été exclus de l'échan‐tillonage, les patients souffrant d'un handicap physique en outre de leur épilepsie ainsi que ceux ayant subi un traitement psychiatrique préalable. Les malades ont été classés, selon la gravité de leurs crises, au moyen d'une “work suitability scale”. Les facteurs de personnalité et d'histoire sociale liés à leurs possibilités de travail ont étéétudiés à l'aide du “sentence completion test”, d'un test de niveau et d'une interview. La capacité de travail pendant les deux années précédant immédiatement la première crise a été compareée à celle des deux années écoulées avant l'interview. Les taux de capacityé de travail ont été appréciés en se basant sur la régularité de la présence au travail, la proportion du salaire de plein temps gagné par l'intéressé, la fréqunce du changement d'emploi et le niveau socioéconomique de cet emploi. Résultats de l' enquête. Le taux général d'emploi des 119 malades est de 82%. lis se subdivisent en un petit groupe de 24 épileptiques graves dont le chiffre d'emploi est de 50% et un plus vaste groupe de 95 sujets atteignant un taux d'emploi de 89%. Ce dernier groupe a été lui‐même partagé en 4 sous‐groupes de gravité différente en accord avec la “work suitability scale”. Le groupe le plus atteint (52 malades) montre un déficit voisin de 50% en ce qui concerne les indices d'adaptation à l'emploi, c'est à dire la régularité du travail, le changement d'emploi, le niveau de l'occupation. Les 3 groupes les moins atteints présentent un abaissement comparable du taux de emploi (91%) et des indices d'adaptation à l'emploi. L'insuffisance du “sentence completion test” pour la discrimination des sujets qui s'adaptent avec succès à leur travail tient sans doute à la faible importance des troubles émotionnels dans l' échantillonage. Les 16 alcooliques graves compris dans cette étude comptent parmi les épileptiques les plus atteints et forment un tiers de ceux considérés comme totalement sans emploi. L'existence d'un entrainement professionnel préalable aux premières crises constitue un facteur important dans la prévision de l'incapacité professionelle ultérieure: 37% de ceux qui n'avaient pas d'occupation spécialisée avant les crises s'etaient trouvés complètement sans emploi dans les deux années précédant l'interview. L'examen des circonstances dans lesquelles les épileptiques les plus graves continuent à travailler révèle l'existence de conditions de protection spéciale appropriées à chaque cas. Quant aux 4 malades sans emploi malgré des crises légères, ils présentaient tous des traits d'une dépendance passive à l'emprise familiale. On a l'impression que le groupe des épileptiques ayant plus d'une crise de Grand Mai par mois, sans autre complication, est le plus susceptible de profiter des services de placement. L'orien‐tation vers un travail approprié est reeommandée pour ce groupe.
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