Artigo Acesso aberto Revisado por pares

L’École des Chartes

1953; Institut d'histoire de l'Amérique française; Volume: 7; Issue: 2 Linguagem: Francês

10.7202/301590ar

ISSN

1492-1383

Autores

Robert F. Valois,

Tópico(s)

Political and Social Issues

Resumo

L'École des Chartes, née pour former des archivistes et des bibliothécaires, s'entoure, depuis plus de cent ans, d'un prestige qui ignore aussi bien les attaques ouvertes ou sournoises, les allusions piquantes ou drôles, que les compliments les plus flatteurs et les plus mérités.École de vieilleries, dit-on, où se retrouvent, penchés sur de vieux parchemins cornus, des archivistes chauves et caducs, qui, sanglés dans leur redingote aux couleurs imprécises, pérorent sur des sujets tabous.De ces originaux, il en est qui ont des noms célèbres, il en est qui ont fait leur marque avec moins de décor, voire plus de poésie: Fustel de Coulanges, Jules Quicherat, Charles de la Roncière, José Maria de Hérédia, Gabriel Hanotaux.Dans le monde des archivistes, comme ailleurs, la variété fait la richesse.Tous, quels qu'ils soient, sont professionnels d'un métier qui tourne entièrement dans l'orbite de l'histoire, tous sont soumis, à l'École des Chartes, aux "disciplines nécessaires à l'intelligence des sources de l'Histoire de France, particulièrement des textes et des monuments du Moyen-Age 1 ."Assidus et appliqués, ils recevront, à la fin de leurs trois ans d'études, en un régime d'externat, le titre un peu mystérieux d'archiviste paléographe.Si donc, d'une part, l'histoire devient le champ d'opération des archivistes, si, d'autre part, leur formation se plie aux "disciplines" qui les initient à !'"intelligence" des documents historiques, montrer la corrélation qui existe et qui doit exister entre ces deux points, ou, en deux mots, entre le travail et le travailleur, illustrerait, semble-t-il,

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