Contingent negative variation and the distraction—arousal hypothesis
1976; Elsevier BV; Volume: 41; Issue: 3 Linguagem: Francês
10.1016/0013-4694(76)90120-6
ISSN1872-6380
AutoresJoseph J. Tecce, June Savignano-Bowman, Debbie Meinbresse,
Tópico(s)Anxiety, Depression, Psychometrics, Treatment, Cognitive Processes
ResumoThirty-two normal volunteers were tested in three conditions: (1) a constant-foreperiod reaction-time situation consisting of a flash— tone-key-press sequence (control condition); (2) the addition of a short-term memory task consisting of four letters presented within the flash-tone interval with the requirement that they be repeated after key-press to tone (letters-recall); and (3) the presentation of letters without short-term memory (letters-no recall). The task involving short-term memory of letters produced a significant reduction in amplitude of CNV for central (Cz) and parietal (Pz) recording sites. The association of CNV decrease and lengthened reaction time to tone was interpreted as a CNV distraction effect. The accompaniment of this distraction effect by elevated heart rate levels and increased frequency of eyeblinks was considered a distraction—arousal association and an important source of disruption in CNV developmment. These results were interpreted as support for the distraction—arousal hypothesis and appear to provide a sensitive complex of four measures for the evaluation of psychological processes, including the assessment of psychotropic drug effects. Eyeblink frequency in particular appears to be a sensitive indicator of distraction—arousal processes and a potentially useful measure of disturbed psychological functioning. The finding in control conditions of lower CNV amplitude in frontal than in central and posterior recording sites was viewed as a distraction effect due to efforts at eye movement control. The possibility was raised that frontal areas of the brain mediate sustained (tonic) distraction effects whereas centro-parietal regions mediate phasic distraction effects, at least when produced by stimuli of a lexical nature. 32 volontaires normaux ont été testés dans trois conditions: (1) une situation de temps de réaction avec période préalable constante, consistant en une séquence éclair-son-réaction motrice de pression d'un bouton (condition de contrôle); (2) l'adjonction d'une tâche de mémorisation à court terme consistant à présenter 4 lettres à l'intérieur de l'intervalle éclair-son et à demander qu'elles soient répétées après avoir interrompu les sons en pressant le bouton (mémorisation de lettres); (3) la présentation de lettres sans mémorisation à court terme (lettres-sans mémorisation). La tâche impliquant la mémorisation à court terme des lettres produit une réduction significative d'amplitude de la VCN au niveau des points d'enregistrement central (Cz) et pariétal (Pz). L'association de cette diminution d'amplitude de la VCN et de l'augmentation du temps de réaction au son est interprétée comme un effet de distraction sur la VCN. Le fait que cet effet de distraction soit accompagné par une élévation de la vitesse cardiaque et une fréquence accrue de clignement est considéré comme l'association de distraction et d'activation et comme une source importante de perturbations dans le développement de la VCN. Ces résultats constituent des arguments en faveur de l'hypothèse distraction-activation et paraissent fournir un ensemble sensible de quatre mesures d'évaluation des processus psychologiques, comportant également la mesure des effets de drogues psychotropes. En particulier, la fréquence des clignements paraît t̂re un indicateur sensible des processus de distraction-activation et une mesure potentielle utile d'une perturbation du fonctionnement psychologique. Le fait d'observer dans des conditions de contrôle une amplitude moindre de la VCN aux points d'enregistrement frontaux par rapport aux points d'enregistrement centraux et postérieurs est interprête comme l'effet de la distraction du aux efforts de contrôle des mouvements oculaires. Il est suggéré que les aires frontales du cerveau médiatisent les effets soutenus (toniques) de distraction tandis que les régions centropariétales médiatisent les effets phasiques de distraction, tout au moins ceux qui sont produits par des stimuli de nature lexicale.
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