Reading Ability and Information‐processing Strategies
1984; Wiley; Volume: 7; Issue: 1 Linguagem: Francês
10.1111/j.1467-9817.1984.tb00253.x
ISSN1467-9817
Autores Tópico(s)Cognitive and developmental aspects of mathematical skills
ResumoABSTRACT Sixty readers (30 good and 30 poor readers) between the age of 9 and 11 years from grade V in an urban school in Orissa, India, were given simultaneous and successive information‐processing tasks, some of which were comparable. They were also tested with Raven's Progressive Matrices (RPM). The two groups did not differ on RPM scores, but the poor reader group took significantly more time to complete the test. This implies a delay in visual scanning for poor readers. Good readers performed better than the poor readers on the simultaneous and successive tasks. When performance in these two tasks within the groups was compared, it was observed that the good readers scored significantly higher in the simultaneous than in the successive tasks, but the poor readers had almost equal scores in simultaneous and successive tasks. This observation points to the importance of simultaneous processing in oral reading. RÉSUMÉ Cette étude compare les performances de 30 bons lecteurs et de 30 mauvais lecteurs (d' âge moyen 10 ans) en traitement simultané, et en traitement successif. La distinction entre traitements simultané et successif de l'information a été proposée par Luria (1966a, 1966b), en rapport avec un modèle de traitement de l'information présenté par Das, Kirby et Jarman (1975, 1979). Das et Jarman (1981) soutiennent que ces processus ne peuvent pas coexister avec les modalités visuelles et auditives; ils ne ressemblent pas non plus au raisonnement ou à la mémoire, ni aux facteurs verbaux ou non‐verbaux. Au contraire, ils sont des processus cognitifs speciaux qui méritent une recherche particuliére, surtout dans le domaine de la lecture. Plusieurs études antérieures ont essayé d'employer l'analyse factorielle pour établir un rapport entre des groupes de tâches qui exigent un traitement cognitif et la compétence en lecture. La plupart de ces études s'ont fondées sur les resultats de groupes de bons et de mauvais lecteurs de même niveau mental. Mais il est possible qu'un tel regroupement des enfants ait produit des résultats peu valables en ce qu'il peut avoir masqué des différences relatives à d'autres paramétres démographiques. C'est pourquoi, dans le present travail, on considére l'intelligence comme covariante, les bons et les mauvais lecteurs étant tirés d'une seule population, provenant d'une école urbaine à Orissa, Inde. On a évalué l'intelligence au moyen des Coloured Progressive Matrices de Raven (1965). On a evalué le traitement simultané au moyen d'une epreuve ou l'enfant doit copier des chiffres (Ilg et Ames, 1964), et d'une epreuve de ressemblances, où il doit décrire des rapports entre deux object familiers. Le traitement successif a été evalué par une epreuve de rappel en série (Das et al, 1979) où l'enfant doit répéter des groupes de quatre mots présentés oralement, et d'une epreuve de digit‐span , où I'enfant doit répéter une série de chiffres, dans l'ordre origine ou en ordre inverse. L'analyse des résultats a montré que, malgré l'absence de différence des deux groupes quant au niveau mental, les bons lecteurs ont eu plus de réussites dans chacun des sous‐tests des traitements simultané et successif que les mauvais lecteurs. Ces différences se manifestent encore si l'on utilisé l'analyse de covariance pour réduire les effets de l'intelligence. D'autres observations ont révélé que les bons lecteurs ont plus de réussites relatives au traitement simultané, tandis que les mauvais lecteurs montrent la même compétence dans les tâches de traitement simultané et successif. Ces resultats constituent un encouragement pour des recherches ulterieurs menées sur une plus grande echelle, pourtant sur ce que l'on pouvait considerer comme une habilité de traitement différenciant les bons lecteurs.
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