Play and social skills in maltreated and non-maltreated preschoolers during peer interactions☆11☆ This article is based on a doctoral dissertation completed by Diane Darwish under the guidance of Dr. Giselle Esquivel, and with the assistance of Drs. John Houtz and Vincent Alfonso.
2001; Elsevier BV; Volume: 25; Issue: 1 Linguagem: Francês
10.1016/s0145-2134(00)00228-3
ISSN1873-7757
AutoresDiane Darwish, Giselle B. Esquivel, John C. Houtz, Vincent C. Alfonso,
Tópico(s)Child Welfare and Adoption
ResumoObjective: The goal of the study was to investigate whether maltreated children differ from nonmaltreated children with regard to their social skills and play behaviors. Method: The social skills and free-play behaviors of 30 3- to 5-year-old maltreated and nonmaltreated children were compared. Fifteen children with a range of maltreatment experiences drawn from a hospital-based therapeutic nursery treatment program and 15 demographically similar children drawn from a home-based Head Start program participated in the study. All children were of low socioeconomic status. Children’s free-play peer interactions were videotaped during the first 3 months of attendance in either program and analyzed along social and cognitive dimensions. Teachers and therapists rated children’s social skills in peer interactions. Results: Maltreated children were found to have significantly poorer skill in initiating interactions with peers and maintaining self-control, as well as a greater number of problem behaviors. Significant differences were not found between groups with regard to social participation or cognitive level of play. Significant correlations of moderate strength were found between social participation in play and social skills for the sample as a whole: total social skills score was positively related to interactive play, and negatively related to solitary play. Conclusion: The results suggest that the experience of maltreatment has a negative impact on children’s developing interpersonal skills above and beyond the influence of factors associated with low socioeconomic status and other environmental stressors. Objectif: Le but de cette étude fut de chercher à savoir si les enfants maltraités sont différents des enfants non maltraités en ce qui concerne leurs compétences sociales et leurs comportements au jeu. Méthode: On a comparé les compétences sociales et les comportements dans le jeu non structuré de 30 enfants âgés de 3 à 5 ans. Quinze de ces enfants avaient vécu une gamme de mauvais traitements et ont été recrutés dans une garderie thérapeutique située dans un hôpital, tandis que 15 enfants, appareillés selon des caractéristiques démographiques, ont été recrutés dans un programme d’enrichissement (dit Head Start). Tous les enfants venaient de milieux socioéconomiques faibles. Les interactions des enfants dans le jeu non structuré ont été enregistrées sur vidéo durant les 3 premiers mois de leur participation dans l’un et l’autre des deux programmes et ont été analysées au point de vue du cognitif et des émotions. Les enseignants et les thérapeutes ont coté les compétences des enfants telles que manifestées dans leur interactions avec leurs paires. Résultats: Les enfants maltraités ont démontré des compétences beaucoup plus faibles lorsqu’il s’agissait d’initier des interactions avec leur paires et de maintenir un contrôle de soi. Aussi, ils manifestaient un plus grand nombre de problèmes de comportement. Peu de différences importantes marquent les deux groupes en ce qui a trait au niveau de leur participation dans le jeu ou leurs dimensions cognitives. Pour l’échantillon dans son ensemble, on note des corrélations d’importance moyenne entre la participation sociale dans le jeu et les compétences sociales: on note une relation positive entre le total des scores sur la dimension sociale et le jeu interactif, mais une relation négative par rapport au jeu solitaire. Conclusions: Les résultats portent à croire que l’expérience d’avoir été maltraité a des effets négatifs sur les enfants et leur capacité de développer des compétences interpersonnelles, et ceci au-delà de l’influence des facteurs qu’on associe au niveau socioéconomique et aux autres sources de stress issues du milieu. Objetivo: La meta de este estudio fue el investigar si los niños maltratados se diferencian de los niños no maltratados con respecto a sus habilidades sociales y sus conductas de juego. Método: Se procedió a comparar las habilidades sociales y las conductas de juego libre de 30 niños maltratados y no maltratados de entre 3 y 5 años de edad. Quince niños provenı́an de un programa de tratamiento terapéutico hospitalario y otros quince demográficamente similares provenı́an de un programa de base domiciliaria. Todos los niños pertenecı́an a familias de bajo nivel socioeconómico. Las sesiones de juego libre de interacción entre iguales fueron grabadas durante los tres primeros meses de asistencia a cada programa y fueron analizadas en cuanto a una serie de dimensiones sociales y cognitivas. Los maestros y los terapeutas puntuaron las habilidades sociales de los niños en las interacciones con iguales. Resultados: Se observó que los niños maltratados presentaban significativamente peores habilidades para el inicio de interacciones con sus compañeros y para el mantenimiento del autocontrol, ası́ como un mayor número de problemas de conducta. No se observaron diferencias significativas entre los grupos en relación con la participación social o el nivel cognitivo del juego. En la muestra total, se observaron correlaciones significativas de moderada intensidad entre la participación social en el juego y las habilidades sociales: la puntuación total en habilidades sociales estaba relacionada positivamente con el juego interactivo y negativamente relacionada con el juego solitario. Conclusión: Los resultados sugieren que la experiencia de maltrato tiene un impacto negativo en el desarrollo infantil de las habilidades de relación interpersonal más allá de la influencia de los factores asociados con el bajo nivel socioeconómico y otros estresores ambientales.
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