Rayons atomiques, electronegativites et energies d'activation dans les composes semiconducteurs mineraux
1960; Elsevier BV; Volume: 16; Issue: 3-4 Linguagem: Francês
10.1016/0022-3697(60)90156-6
ISSN1879-2553
Autores Tópico(s)History and advancements in chemistry
ResumoAprès avoir étudié récemment(1) le rôle de la coordinence covalente et du type de structure dans la prédiction de la semiconductibilité des composés minéraux l'auteur relie ici les données atomiques et structurales à la valeur de l'énergie d'activation au moyen de formules empiriques permettant le calcul des contributions homopolaire et hétéropolaire à cette énergie. Les distances interatomiques dans les structures C 1, DO3, A 7, B 1, C 6, C 33, B 29 et DO18 servent de base à l'établissement de trois tables de rayons atomiques covalents pour les liaisons par orbitales sp3, sp2 et p3, en généralisant le travail de Pauling sur les rayons tétraédriques, et la contribution homopolaire est calculée à partir de ces rayons. La contribution hétéropolaire est ensuite reliée aux différences d'électronégativité entre les atomes constituants et à leurs numéros atomiques. On montre que la table d'électronégativités de Pauling n'est pas utilisable et une nouvelle table est construite en accord avec les données expérimentales. Des tableaux donnent l'énergie d'activation calculée et ses deux contributions pour une centaine de composés binaires semiconducteurs. After the recent study(1) of the importance of the covalent coördination and of the structure type in the prediction of the semiconductivity of inorganic compounds, the author relates here the atomic and structural results to the value of the energy gap by means of empirical formulae allowing the computation of the homopolar and heteropolar contributions to this value. The interatomic distances in the C 1, DO3, A 7, B 1, C 6, C 33, B 29 and DO18 structures are used to build three tables of covalent atomic radii for bonds by sp3, sp2 and p3 orbitals, by generalizing Pauling's work on tetrahedral radii, and the homopolar contribution is computed from these radii. The heteropolar contribution is then related to the differences of electronegativity between the atoms and to their atomic numbers. It is shown that Pauling's electronegativity table cannot be used here and another table is built in good agreement with experimental results. Tables give the computed energy gaps and their homopolar and heteropolar parts for about a hundred semiconducting binary compounds.
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