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Habitat fragmentation in southern Africa and distributional response patterns in five specialist or generalist dung beetle families (Coleoptera)

1994; Wiley; Volume: 32; Issue: 3 Linguagem: Francês

10.1111/j.1365-2028.1994.tb00571.x

1365-2028

Adrian L. V. Davis,

Forest ecology and management

Summary Effects of habitat fragmentation on spatial distribution patterns of dung beetles were studied in the southwestern Cape in the winter rainfall region of South Africa, where indigenous shrubland has been extensively replaced with crops and pastures. The six most abundant higher taxa of dung beetles showed a range from higher to low discrimination in response to spatial variables based on the results for principal components analysis (PCA) (Scarabaeidae, Aphodiidae, Histeridae, Staphylinidae: predatory subfamilies, Hydrophilidae, Staphylinidae: Oxytelinae). Vegetation type was the principal détérminant of spatial distribution whereas annual temperature and rainfall were of much lesser importance. Across the taxonomic sequence from higher to low spatial discrimination, there was a trend from higher to lower proportions of indigenous shrubland specialists. This taxonomic sequence to decreasing spatial discrimination was also related to increasing percentage taxonomic similarity between species assemblages of the higher taxa in the southwestern Cape and those in the distant Transvaal, summer rainfall region. PCA (variance) reflected this relationship between local and subcontinental scales of spatial distribution better than a generalization/specialization index (niche width). Species which were widespread on a subcontinental scale (w=25), showed greater pasture associations in the southwestern Cape than in the Transvaal. These trends in spatial distribution patterns indicate that, in response to habitat fragmentation, there has been proportionally greater, recent recruitment of species into southwestern Cape assemblages from spatially less discriminating higher taxa than from spatially more discriminating taxa. Résumé On a étudié les erfets de la fragmentation de l'habitat sur les schémas de distribution spatiale des bousiers dans le sud‐ouest de la province du Cap, dans la région d'Afrique du Sud soumise aux pluies d'hiver, là où la savane arbustive indigéne a fait place à des cultures et à des pâturages. Les six taxons les plus abondants de bousiers présentaient une gamme de discrimination allant de “plus élevée”à“faible” en réponse aux variables spatiales, basées sur les résultats de l'analyse des principaux composants (APC) (Scarabaeidae, Aphodiidae, Histeridae, Staphylinidae; sous‐families prédatrices, Hydrophilidae, Staphylinidae, Oxytelinae). Le type de végétation était le déterminant principal de la distribution spatiale alors que la T o et les chutes de pluies annuelles étaient de bein moins grande importance. Dans la séquence taxonomique de discrimination spatiale allant de “élevée”à“basse”, il y avait une tendance à une proportion de “plus haute”à“basse” des spécialistes des végétations arbustives indigoènes. Cette séquence taxonomique vers une discrimination spatiale décroissante était aussi liée à un pourcentage croissant de similarité taxonomique entre les groupes d'espèces des plus hauts taxons dans le sud‐ouest du Cap et ceux du lointain Transvaal, région des pluies d'été. L'APC (variance) reflétait cette relation entre les échelles locales et subcontinentales de distribution spatiale mieux qu'un index généralisation/spécialisation (ampleur de la niche écologique). Les espèces qui étaient répandues a l'échelle du sous‐continent (n = 25) montraient de plus grandes associations alimentaires dans le sud‐ouest du Cap qu'au Transvaal. Ces tendances des schémas de distribution spatiale indiquent qu'en réponse à la fragmentation de l'habitat, il y a eu un recrutement récent proportionnellement plus grand d'espèces dans les groupes du sud‐ouest du Cap venant de taxons supérieurs monis discriminatoires au point de vue spatial que venant de taxons plus discriminatoires.