How big is big? Relative and absolute properties in memory
1980; Elsevier BV; Volume: 8; Issue: 2 Linguagem: Francês
10.1016/0010-0277(80)90010-4
ISSN1873-7838
Autores Tópico(s)Neurobiology of Language and Bilingualism
ResumoPrevious studies of semantic memory have overlooked an important distinction among so-called “property statements”. Statements with relative adjectives (e.g., Flamingos are big) imply a comparison to a standard or reference point associated with an immediate superordinate category (a flamingo is big for a bird), while the truth of statements with absolute adjectives (e.g., Flamingos are pink) is generally independent of such a standard. To examine the psychological consequences of this distinction, we asked subjects in Experiment 1 to verify sentences containing either relative or absolute adjectives embedded in either predicate-adjective (PA) constructions (e.g., A flamingo is big (pink)) or predicate-noun (PN) constructions (e.g. A flamingo is a big (pink) bird), where the predicate noun was the immediate superordinate. Reaction times (RTs) and errors for relative sentences decreased when the superordinate was specified, but remained constant for absolute sentences. These data also suggest that the truth value of relative sentences depends, not just on the superordinate, but also on a more global standard for everyday, human-oriented objects. Experiment 2 extends these results in showing that ratings of the truth of relative sentences are a function of the difference in size between an instance and its superordinate standard (e.g., between the size of a flamingo and that of an average bird) and the difference between the instance and the standard for everyday objects. Experiment 3 replicated these findings using reaction time as the dependent measure. Des études antérieures sur la mémoire sémantique ont omis une distinction importante parmi ce que l'on a appelé les “assertions de propriétés”. Les assertions avec des adjectifs à caractére relatif (Ex. les flamants sont grands) impliquent une comparaison avec un point de référence ou une norme standard associée à la catégorie superordonnée (Ex. un flamant est grand en tant que oiseau). La valeur de vérité des assertions avec des adjectifs absolus (Ex. les flamants sont roses) est généralement indépendante de ce type de référence. Les conséquences psychologiques de cette distinction ont été étudiées dans l'Experience 1. Les sujets ont pour tâche de vérifier des phrases incluant soit des adjectifs absolus soit des adjectifs á caractére relatif dans des structures de type prédicatadjectif (Ex. un flamant est grand (rose)) ou dans des structures de type prédicat-nom (Ex. un flamant est un grand oiseau (oiseau rose)). Dans ce cas le nom ‘prédiqué’ est le superordonné immédiat. Les temps de réaction et les erreurs sont moindres pour les phrases á caractére relatif lorsque le terme superordonné est spécifié. Pour les phrases absolues il n'y a pas de différence. Ces données suggérent que la valeur de vérité des phrases á caractére relatif ne dépend pas seulement du terme superordonné mais aussi de normes plus générales pour les objets familiers. Dans l'Expérience 2 on montre que le classement des valeurs de vérité des phrases à caractére relatif est fonction de la différence entre l'exemple donné et le superordonné standard (par exemple, la taille du flamant par rapport á celle d'un oiseau ordinaire), et de la différence entre l'exemple et la norme des objets familiers. Dans l'Expérience 3 on retrouve ces résultats en utilisant comme mesure dépendante le temps de réaction.
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