The effects of attention and distraction on the contingent negative variation in normal and neurotic subjects

1968; Elsevier BV; Volume: 25; Issue: 4 Linguagem: Francês

10.1016/0013-4694(68)90172-7

ISSN

1872-6380

Autores

W.C. McCallum, W. Grey Walter,

Tópico(s)

Anxiety, Depression, Psychometrics, Treatment, Cognitive Processes

Resumo

In Experiment I the effect of simple distraction on the CNV was studied, using an automatic averaging technique, in forty chronic neurotic patients and forty non-patient control subjects. Basic CNV levels were established, the stimuli employed being paired Click and Flicker. Distraction was then introduced in the form of an irregular tone stimulus presented between trials. The high anxiety patient group showed a significantly smaller basic CNV than the non-patients controls. Both groups showed a significant reduction in CNV amplitude in the distracting condition. Reduction in the case of the patients was on the average 80% and in the case of the controls 30%. Experiment II investigated, in twelve non-patient subjects, the effect on the CNV of more complex forms of distraction and of voluntary concentration. The various forms of distraction were accompanied by reduction in the amplitude of the CNV. The results suggested that the extent of the reduction was related to the degree of attention focussed on the distracting stimuli as opposed to the stimuli directly relevant to the experimental task. When a conditional or warning stimulus was itself made intrinsically interesting, and thereby distracting, reduction in amplitude and changes in the latency of the CNV suggested division of attention between the intrinsic and imperative aspects of the stimulus. Concentration resulted in a small increase in the amplitude of the CNV. Results are discussed in the context of a possible use of CNV data as a diagnostic aid in psychiatry. Dans l'Expérience I est étudié l'effet de la distraction simple sur la variation contingente nègative, au moyen d'une technique de moyennge automatique, chez quarante malades névrotiques chroniques et quarante sujets de contrôle. Les niveaux de base de la variation contingente négative ont été établis, les stimuli utilisés étant des couplages de Clicks et de Flicker. La distraction est ensuite introduite sous forme d'un stimulus sonore irrégulier présenté entre les essais. Le groupe de malades avec forte anxiété montre une variation contingente négative nettement plus petite que les sujets de contrôle. Dans les deux groupes une réduction significative de l'amplitude de la variation contingente négative s'observe dans la situation de distraction. Dans le cas des malades, cette réduction est en moyenne de 80%, dans le cas des sujets de contrôle, de 30%. L'Expèrience II a consisté à rechercher chez douze sujets de contrôle, les effets sur la variation contingente négative de formes plus complexes de distraction et de concentration volontaire. Les différentes formes de distraction entrînent une réduction d'amplitude de la variation contingente négative. I1 semble que l'importance de cette réduction est liée au degré d'attention centrée sur les stimuli entraînant la distraction, plutôt que sur les stimuli relevant directement de la tache expérimentale. Quand un stimulus conditionnel ou d'avertissemnt est lui-même rendu intrinsèquement intéressant, et par lá même, entraîne la distraction, la réduction d'amplitude et les changements de la latence de la variation contingente négative suggèrent que l'attention est divisée entre les aspects intrinsèques et impèratifs des stimuli. La concentration entraîne une petite augmentation de l'amplitude de la variation contingente négative. Ces rèsultats sont discutés dans le contexte d'une utilisation possible des données de la variation contingente négative comme aide diagnostique en psychiatrie.

Referência(s)