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New correlation between charophyte and larger foraminifera biozones (Middle Eocene, Southeastern Pyrenees)

1999; Elsevier BV; Volume: 32; Issue: 1 Linguagem: Francês

10.1016/s0016-6995(99)80080-1

1777-5728

Carles Martı́n-Closas, Josep Serra‐Kiel, Pere Busquets, Emilio Ramos,

Geology and Paleoclimatology Research

A correlation between the charophyte index-species Raskyella peckii and the biozonation of larger foraminifera (Shallow Benthic Zones SBZ 13 and SBZ 18) is proposed, which results in a widening to about 6 MA of the present known chronostratigraphic range of the charophyte species. The new range is Early Lutetian to Late Bartonian. This leads to a significant modification in charophyte biozonation including a redefinition of the charophyte biozone of Raskyella peckii as a partial range zone and the elimination of the biozone of Maedleriella embergeri (Early Lutetian). In addition, the new chronostratigraphic range of Raskyella peckii overlaps the range of the related species Raskyella vadaszi, covering the gap which separated both species. Gaps in the fossil record of Raskyellaceae gave rise to the hypothesis of a polyphyletic origin for this fossil family. The new, continuous chronostratigraphic range suggests that at least the genus Raskyella appears to be monophyletic and did not originate from different characean ancestors. Une nouvelle corrélation est proposée entre l'espèce guide de charophytes Raskyella peckii et la biozonationdes macroforaminifères (“Shallow Benthic Zones” SBZ 13 et SBZ 18). En conséquence, l'extension chronostratigraphique de Raskyella peckii est élargie de 6 MA et comprend maintenant l'intervalle Lutétien inférieur-Bartonien supérieur. Les nouvelles données comportent une modification importante de la définition d'une partie de la biozonation tertiaire des charophytes, notamment la redéfinition de la biozone de Raskyella peckii comme une zone d'intervalle et la suppression de la biozone à Maedleriella embergeri (Lutétien inférieur). D'autre part, la nouvelle répartition de Raskyella peckii dans sa partie supérieure coïncide avec celle de Raskyella vadaszi, deux expèces très proches au plan évolutif. Cette coïncidence referme le hiatus qui existait jusqu'à présent dans le registre fossile du genre. Les nombreuses interruptions que l'on avait signalées dans la répartition stratigraphique des Raskyellaceae avaient fondé l'hypothèse sur l'origine de la famille à partir de plusieurs ancêtres characées. Maintenant, la répartition du genre Raskyella étant reconnue comme continue, il faut accepter une origine monophylétique, au moins pour ce genre.