Artigo Revisado por pares

THE EFFECTS OF LOW DOSES OF THREE INSECTICIDES ON ACTIVITY, FEEDING, MATING, REPRODUCTIVE PERFORMANCE AND SURVIVAL IN GLOSSINA MORSITANS MORSITANS (GLOSSINIDAE)

1978; Wiley; Volume: 23; Issue: 3 Linguagem: Francês

10.1111/j.1570-7458.1978.tb02738.x

ISSN

1570-7458

Autores

W. H. Kwan, A. G. Gatehouse,

Tópico(s)

Insect-Plant Interactions and Control

Resumo

Glossina morsitans morsitans Westw. surviving 48 hr after topical doses of dieldrin, endosulfan or permethrin which killed 15% or 30% during this period in an initial bioassay, were investigated for subsequent effects of the insecticides. Males surviving 48 hr after exposure to dieldrin and endosulfan were subject to further mortality which reached 70%—80% by day 15. Permethrin had some influence on longevity but only later than day 30 after treatment. Females were less susceptible than males to these effects. Treated flies mated readily but early separation occurred more frequently in pairs including dieldrin or endosulfan‐dosed males. This premature separation may impede insemination and ovulation. Mortality associated with mating in flies exposed to dieldrin and endosulfan in these experiments is attributed mainly to enforced activity following mutual disturbance under the experimental conditions. Reproductive performance in treated females surviving mating was largely unaffected, except for a small reduction in the number of pupae produced by permethrin‐treated females and some indication of reduced survival of pupae from females exposed to dieldrin. Minor effects of the solvent (butanone) and the insecticides on activity and on feeding were also demonstrated. These results show that permethrin has relatively little effect on flies surviving at 48 hr after exposure to a low dose, compared with dieldrin or endosulfan. It is suggested that the intrinsic toxicity of insecticides measured by conventional laboratory bioassay (based on mortality at 48 hr after dosing) may prove misleading if effects of low doses similar to those described here, make a significant contribution to the impact of insecticides on tsetse populations in the field. RÉSUMÉ EFFECTS DE FAIBLES DOSES DE TROIS INSECTICIDES SUR L'ACTIVITÉ, L'ALIMENTATION, L'ACCOUPLEMENT, LE TAUX DE REPRODUCTION ET LA SURVIE DE GLOSSINA MORSITANS MORSITANS Les effets latents de trois insecticides: dieldrine, endosulfan et perméthrine sont étudies sur Glossina morsitans morsitans en utilisant les survivants après un délai de 48 h., à la suite d'applications topiques de doses qui tuent 15% à 30% des insectes pendant ce même laps de temps. Les mâles survivant 48h après l'application de dieldrine et d'endosulfan, montrent une mortalité ultérieure qui atteint 70%—80% au 15ème jour. La perméthrine a également une certaine influence sur la longévité, mais seulement au‐delà du 30° jour suivant le traitement. Les femelles sont moins sensibles à ces effets que les mâles. Les mouches traitées s'accouplaient facilement mais la séparation survenait plus fréquemment pour les couples dont les mâles avaient été traités avec la dieldrine et l'endosulfan. Cette séparation prématurée peut empêcher l'insémination et l'ovulation. La mortalité associée à l'accouplement chez les mouches exposées à la dieldrine et à l'endosulfan dans ces expériences est principalement attribuée à l'activité accrue liée au dérangement mutuel dans les conditions expérimentales. Les performances de la reproduction chez les femelles traitées, survivantes après l'accouplement sont en grande partie inchangées, excepté en ce qui concerne une petite réduction du nombre de pupes produites par les femelles traitées à la perméthrine et quelque indication d'une survie réduite des pupes provenant de femelles traitées à la dieldrine. Des effets mineurs du solvant (butanone) et des insecticides sur l'activite et l'alimentation des mouches ont aussi été observés. Ces résultats montrent que la perméthrine a relativement peu d'effet par comparaison avec la dieldrine et l'endosulfan sur les mouches ayant survécu 48h après une application d'une faible dose. Il est suggéré que la toxicité intrinsèque des insecticides, mesurée par les méthodes conventionnelles de laboratoire (basées sur la mortalité 48h après l'application) peut se révéler erronée si des effets de doses faibles, semblables à ceux décrits ci‐dessus, contribuent de façon significative à l'impact des insecticides sur les populations de Tsé‐Tsé dans la nature.

Referência(s)