Incentives and Labour Supply on Soviet Collective Farms
1971; Wiley; Volume: 4; Issue: 3 Linguagem: Francês
10.2307/133779
ISSN1540-5982
Autores Tópico(s)Post-Communist Economic and Political Transition
ResumoLes stimulants et l'offre de travail sur les fermes collectives sovi&tiques. Le sujet de I'article est une analyse theorique de l'offre de travail A court terme sur les fermes collectives sovietiques. La question est envisagee dans l'optique d'une analyse du comportement des menages qui en font partie sous l'aspect de la maximisation de leur utilite. L'auteur presente une schematisation de la ferme collective de type sovietique. II suppose que le nombre de membres et la surface du sol sont des constantes. I1 postule que le salaire du secteur des fermes collectives represente une fraction residuelle des recettes totales de leur production. II schematise comme suit la repartition de leur temps par les menages: un choix entre le travail a la ferme, le travail de leur terrain propre et enfin le loisir, dans l'optique d'une maximisation de l'utilite totale. Au depart, l'auteur fait l'hypothbse que les menages ont des fonctions d'utilite identiques et qu'ils sont libres d'utiliser leur temps a leur guise. On peut alors determiner que l'equilibre est atteint quand le revenu marginal est identique sur la ferme ou sur le terrain propre du menage, et egal au taux marginal de substitution revenu/loisir. On deduit par analyse que la quantite de travail offerte par les menages pour la production sur la ferme varie directement en fonction des changements de prix des recoltes de la ferme et des variations des couts associes a la production sur les terrains propres des menages. De plus, elle varie inversement en fonction des changements des cou'ts sur la ferme et des variations de prix des recoltes des terrains propres des menages. L'une des principales conclusions de cette analyse est la suivante: l'allocation de leur temps par les m6nages ne conduit pas necessairement A une quantit6 de travail suffisant pour permettre d'atteindre sur la ferme collective la production fixee par les autorites centrales. Pour faire face h cette difficulte, la direction de la ferme peut etre amenee a imposer aux menages des periodes de travail. Selon l'auteur, l'effet des quotes-parts de production imposees aux fermes est le meme que celui de l'augmentation des cou'ts du secteur des fermes collectives. De plus, il montre que l'imposition de periodes de travail reduit le niveau de bien-etre qui peut etre atteint par les menages, dans la mesure oui leur liberte de choix se trouve diminuee. Comme solution de rechange, on peut envisager l'imposition de coufts plus eleves pour la production sur les terrains propres des menages. Toutefois, l'offre additionnelle de travail pour les fermes peut etre encore insuffisante. De plus, cette solution a comme desavantage de reduire la production des menages sur leurs terrains propres. L'abandon de l'hypothbse de fonctions d'utilite indentiques conduit a considerer le problWme de l'incertitude inh6rent au systbme de salaire residuel du secteur des fermes collectives. Ce systbme force les menages a faire une evaluation subjective du revenu probable par unite de travail sur la ferme. Cet el6ment d'incertitude devrait avoir pour effet une tendance des menages a accroitre le travail sur leur propre terrain et leurs periodes de loisir d'une fagon plus prononcee que ce A quoi on arrive dans une analyse faite dans un contexte de certitude. Les conclusions de l'analyse sont generalement compatibles avec les observations sur l'impact des politiques agricoles sur la production durant l'epoque de Staline et celle qui a suivi.
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