Influence du climat tropical humide et du niveau alimentaire sur la thermorégulation et les performances de croissance et d'abattage de jeunes boucs créoles en Guadeloupe
1987; EDP Sciences; Volume: 36; Issue: 2 Linguagem: Francês
10.1051/animres
ISSN1297-9651
AutoresDenis Sergent, Paul Berbigier, Stéphane Sophie,
Tópico(s)Agriculture and Rural Development Research
ResumoVingt-quatre jeunes boucs créoles de Guadeloupe (Antilles françaises) âgés de 246 ± 45 j et pesant 12,0 ± 1,5 kg à la mise en cage, sont soumis à deux conditions climatiques (soleil S ou ombre 0) et à deux niveaux d'apport alimentaire (niveaux de concentré haut H ou bas B) selon un schéma factoriel 2 x 2. Les premiers sont exposés en plein soleil alors que les seconds sont placés sous un toit de tôle ondulée.Quotidiennement, les animaux reçoivent à volonté du Pangola : les boucs des lots H reçoivent en plus 270 g de matière sèche de concentré, ceux des lots B 90 g.L'expérience dure 10 mois.La température rectale (TR) des boucs B est supérieure à celle des boucs H quand il fait le plus chaud alors que le rythme respiratoire (RR) reste indépendant du niveau alimentaire.Le niveau d'ingestion des boucs H est supérieur à celui des boucs B (617 g MS/j vs 516 g MS/j, P <0,001).La vitesse de croissance (54,5 g/j vs 44,2 g/j), le poids vif vide (23,4 kg vs 20,1 kg), le poids de carcasse (13,7 kg vs 11,6 kg) sont toujours significativement plus élevés (P < 0,001) chez les animaux H. Le rendement vrai de carcasse n'est pas affecté.L'exposition au soleil entraîne un RR et une TR plus élevés qu'à l'ombre.Elle augmente la quantité de matière sèche ingérée (587 g/j vs 545 g/j, P < 0,05), le poids de carcasse (13,0 kg vs 12,2 kg, P < 0,05), le poids du foie (1,65 % du poids vif vide vs 1,41 %, P < 0,001) et diminue le pourcentage de gras interne (4,9 % vs 6,4 %, P < 0,05). "Les boucs créoles tolèrent bien les conditions quasi naturelles les plus chaudes que l'on puisse trouver en Guadeloupe et leur élevage en plein air intégral, sous réserve d'une disponibilité alimentaire et d'un état sanitaire satisfaisants, n'est pas un facteur limitant puisque le bilan zootechnique est positif.
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