Artigo Acesso aberto Revisado por pares

Évolution temporelle et architecture interne d'un banc sableux estuarien : la Longe de Boyard (littoral atlantique, France)

2002; Elsevier BV; Volume: 334; Issue: 2 Linguagem: Francês

10.1016/s1631-0713(02)01710-8

ISSN

1778-7025

Autores

Éric Chaumillon, Hervé Gillet, Nicolas Weber, Michel Tesson,

Tópico(s)

Coastal and Marine Dynamics

Resumo

The evolution and the internal architecture of an estuary type sand ridge has been studied with a set of bathymetric data recorded during the last two centuries and with a dense grid of recent very high resolution seismic profiles. Bathymetric data of the so-called, Longe de Boyard sand ridge, displays sand losts due to wave and tide erosion. Internal geometry, through seismic profile analysis, indicates two main phases of deposition recording both, a recent high energy environment and an older low energy one, respectively. Such an evolution is believed to record changes in sedimentation processes mainly related to the end of the Holocene transgression (8 000–5 000 yr BP). To cite this article: É. Chaumillon et al., C. R. Geoscience 334 (2002) 119–126. À partir de l'analyse d'un suivi bathymétrique séculaire et d'un réseau récent de profils sismiques très haute résolution, l'évolution morphologique et l'architecture interne d'un banc sableux estuarien ont été respectivement quantifiés et caractérisés. Les mouvements sédimentaires, contrôlés par l'action de la houle et des courants de marée, se traduisent par un bilan globalement négatif et donc par l'érosion du banc. L'architecture interne des paraséquences indique une mise en place selon deux phases d'accumulation principales : une ancienne, qui correspondrait à des conditions de dépôt en milieu d'énergie modérée, et une, actuelle à récente, correspondant à un milieu de forte énergie. Cette évolution, dans les conditions de sédimentation, serait associée à l'épisode final de remontée eustatique de l'Holocène (8 000–5 000 ans BP). Pour citer cet article : É. Chaumillon et al., C. R. Geoscience 334 (2002) 119–126.

Referência(s)