L'inscription de fondation de Iahdun-Lim, roi de Mari
1955; Institut français du Proche-Orient; Volume: 32; Issue: 1 Linguagem: Francês
10.3406/syria.1955.5064
ISSN2076-8435
Autores Tópico(s)Maritime and Coastal Archaeology
ResumoSYRIA appartenu''à''un sanctuaire de Samas.Une inscription votive exhumée dans cette cour mentionnait une divinité SARA.èA, au nom mystérieux et entièrement inconnu par ailleurs.Il était légitime de supposer que ce nom divin énigmatique avait des chances de recouvrir la personnalité du dieu Samas (^'.L'hypothèse est devenue à présent une certitude : à l'emplacement de la « statue Cabane » s'élevait bien un temple dédié à èamas, ainsi que l'atteste une inscription de fondation du roi lahdun-Lim, le père du dernier roi de Mari, Zimri-Lim.C'est au cours de la neuvième campagne de fouilles qu'il a conduite à Mari à l'automne de 1953 que M. Parrot l'a mise au jour(^).Elle est écrite sur neuf grandes briques cuites, de forme carrée, mesurant 41 centimètres de côté et 7 centimètres d'épaisseur.Ces neuf briques avaient été encastrées dans les fondations du temple, face tournée vers le sol, selon un ordre qui suivait approximativement le rectangle des murs.Elles portent toutes un texte identique, disposé sur trois colonnes au recto et sur une ou deux colonnes au verso selon le nombre de lignes adopté par le scribe.Sur trois exemplaires, en effet, il a été réparti en 157 lignes, sur trois autres en 147 lignes et sur les trois derniers en 143 ou 144 lignes.La cuisson médiocre des briques a provcqué au recto et au verso de chacune d'entre elles des fêlures, qui ont endommagé ou fait disparaître certains signes, mais le grand nombre des copies, qui se complètent mutuellement, permet de rétablir le texte complet jusqu'au dernier signe, on peut même dire jusqu'au dernier clou.L'écriture de l'inscription est du type monumental, toute semblable à celle du « Code de Hammurabi ».C'est elle aussi que l'on retrouve sur le « Disque de labdun-Lim », trouvé antérieurement au palais de Mari par M. Parrot et publié par Thureau-Dangin Elle témoigne d'une netteté, d'une régularité et d'une sûreté de trait chez les scribes de lahdun-Lim qui ne le cèdent en rien à celles des maîtres babyloniens.La même dextérité se retrouve d'ailleurs dans la cursive des tablettes des archives du palais.L'inscription est rédigée dans le plus pur accadien classique (1) A.
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