Artigo Revisado por pares

Albert Cohen : la question séfarade. Convergences et malentendus

2007; Routledge; Volume: 11; Issue: 2 Linguagem: Francês

10.1080/17409290701248914

ISSN

1740-9306

Autores

Philippe Zard,

Tópico(s)

Political and Social Issues

Resumo

Click to increase image sizeClick to decrease image size Notes Notes 1 En l’absence de véritables enquêtes sociologiques, nos hypothèses seront fondées sur quelques témoignages clés, sur des généralités historiquement et sociologiquement vérifiables concernant le judaïsme français, ainsi que sur l’état actuel de la recherche sur Albert Cohen. 2 A titre d’exemples : le premier biographe de Cohen (G. Valbert) n’est pas juif ; le second est ashkénaze (J. Blot) ; les premiers travaux universitaires sont ceux de Denise Goitein-Galpérin, ashkénaze, et parmi les recherches qui font autorité sur Cohen, la majeure partie est due à des chercheurs non juifs (A. Schaffner, C. Auroy-Mohn, C. Milkovitch-Rioux, C. Stolz, J. Cabot, N. Fix-Combe, parmi beaucoup d’autres …) 3 Le refus d’une littérature de connivence se traduit par exemple dans le rejet presque systématique des hébraïsmes lexicaux : Cohen évoque la « majorité religieuse » de Solal, non sa « bar-mitzva », « les phylactères », non les « tephilin ». A. Bensoussan note un relâchement de cette règle dans Les Valeureux, parus en 1969, o[ugrave] apparaissent les termes comme « kasher » ou « taleth » (404). 4 Un livre très approximatif de Bluma Finkelstein avait déjà observé cette difficulté de réception : L'Ecrivain juif et les Evangiles.

Referência(s)