Artigo Acesso aberto Revisado por pares

Évolution des métaux lourds dans la sédimentation récente de la baie de Fort-de-France (Martinique)

2000; EDP Sciences; Volume: 23; Issue: 6 Linguagem: Francês

10.1016/s0399-1784(00)00113-4

ISSN

1878-4143

Autores

Michel Pujos, Jean‐Claude Pons, M. Parra,

Resumo

Concentration and origin of heavy metals in the recent sediments of the Fort-de-France Bay (Martinique). Mud progradation of eustatic and to a lesser extent of neotectonic origin began 2 000 years ago in the bay of Fort-de-France (Martinique). The terrigenous muds originate from erosion of rocks and soils and cover essentially the inner part of the bay. Recent muds (end of the nineteenth century to the present) are characterized by a sharp enrichment in heavy metals. High concentrations of Pb, Zn and Cu result from a) the rapid development of sugar cane and distilleries about 1880, and b) industrial activities of Fort-de-France region (after the second world war). © 2000 Ifremer / CNRS / IRD / Éditions scientifiques et médicales Elsevier SASmud progradation / heavy metals / Late Quaternary / Fort-de-France bay L'envasement de la baie de Fort-de-France (Martinique) débute vers 2 000 ans BP ; il est essentiellement localisé dans la partie interne de la baie et trouve son origine dans l’érosion des roches et des sols. Il en résulte un recouvrement partiel des récifs puis leur disparition. Cette progradation des vases est associée à l'eustatisme et, à un degré moindre, à la néotectonique. Les études sédimentologiques et géochimiques permettent d'individualiser une unité inférieure (2 000 ans BP–fin XIXe siècle) caractérisée par la mise en place des vases sur les récifs et une unité supérieure (fin du XIXe siècle à nos jours) dans laquelle les vases sont contaminées par des éléments métalliques. Les enrichissements en plomb, zinc et cuivre sont attribués à l'essor de la canne à sucre et des distilleries vers 1880 puis au développement des activités urbaines et industrielles de Fort-de-France depuis la Deuxième Guerre mondiale.

Referência(s)