Artigo Revisado por pares

Esclaves, Militaires et Libéraux: les Chemins de l’Enseignement Mutuel au Brésil (1808–1854)

2005; Taylor & Francis; Volume: 41; Issue: 6 Linguagem: Francês

10.1080/00309230500336749

ISSN

1477-674X

Autores

María Helena Camara Bastos,

Tópico(s)

Historical Education and Society

Resumo

Abstract Mutual/monitorial teaching was officially introduced in Brazil under the “Decree of the First Letters” on 15 October 1827. Such a decree was the first law on National Public Instruction of the Brazilian Empire and proposed the establishment and the adoption of the Lancasterian approach in elementary schools. This study analyses the beginning of the mutual/ monitorial teaching in Brazil between 1815 and 1827 and the political‐administrative obstacles to its implementation from 1827. Such an approach was influenced by the Société pour l’instruction élémentaire, founded in France in 1815 to promote the diffusion of mutual teaching. It also analyses the teachers’ formation based on the theoretical and practical principles of the mutual/monitorial teaching as explained in Baron de Gérando’s book, widely diffused in Latin America, Cours Normal des instituteurs primaires, ou Directions relatives à l’Education Physique, Morale et Intellectuelle dans les Ecoles Primaires (1832). Notes 1Giner, Maria Isabel Cortis, España, Maria Consolación Calderón. “El método de enseñanza mutua. Su difusión en la América Colonial Española.” Historia de la Educación, XIV–XV (1995/1996): 279–300. 2L’indépendance du Brésil dat de 1822. Ancienne colonie portuguaise, il est devenu un empire centralisé sur le plan administratif, esclavagiste, exportateur des produits de monoculture. Deux grands partis impériaux se sont organisés en 1830 – le Conservateur et le Libéral: le premier composé de propriétaires ruraux, de bureaucrates du gouvernement et de quelques commerçants; le second de propriétaires ruraux et de professionnels libéraux. La division libéraux/conservateurs engendre des disputes entre clientèles opposées, à la recherche d’avantages ou de miettes du pouvoir. Pendant cette période, les grandes discussions politiques furent centrées sur les thèmes suivants: centralisation contre décentralisation, esclavage et abolition, libertés publiques, représentation politique. Ce n’est qu’en 1889 que la République Fédérale du Brésil a été proclamée. Fausto, Boris. História do Brasil (São Paulo: EDUSP, 1995); Bosi, Alfredo. Dialética da Colonização (São Paulo: Cia das Letras, 1995); Murilo de Carvalho, José. A Construção da Ordem (Rio de Janeiro: Campus, 1980); Rohloff de Mattos, Ilmar. O Tempo de Saquarema. (São Paulo: Hucitec, 1987). 3Chizzotti signale également que l’adhésion à la méthode lancastérienne se fit par le versant français, et non par incorporation de l’influence anglaise. Chizzotti, Antonio. As origens da instrução pública no Brasil (São Paulo: PUCSP, 1975): 60. 4Dans l’ouvrage de référence de Chaia, on trouve d’innombrables décrets, décisions du législatif et de l’exécutif, qui réglementaient la méthode d’enseignement mutuel. Chaia, Josephina. A Educação Brasileira, Índice Sistemático da Legislação (1808–1889) (Marília, 1963), vol I. 5Cette recherche a été possible grâce à l’invitation de M. Pierre Caspard à passer deux mois en tant que Maître de Conférences dans le département Mémoire de l’Education/Institut National de Recherche Pédagogique, à Paris (juin/juillet 1996). A cette occasion, j’ai visité l’exposition pédagogique Une Révolution Manquée. L’Ecole Mutuelle –1815/1850, sous la direction d’ Yves Gaulupeau, réalisée par l’INRP en 1996. 6Pour Moacyr “à l’époque où le gouvernement brésilien a introduit ou a voulu introduire ce système d’instruction primaire, le Brésil tentait d’imiter plus l’Angleterre que la France, ce qui se comprend facilement”. Moacyr, Primitivo. A Instrução e o Império. Subsídios para a História da Educação no Brasil (1823–1835) (São Paulo, 1936). 7La recherche sur l’enseignement mutuel dans l’école brésilienne est encore récente. La publication de l’article “A instrução pública e o ensino mútuo no Brasil: uma história pouco conhecida (1806–1827)” peut être considérée comme le déclencheur d’un regard plus attentif sur cette période de l’histoire de l’éducation. Jusqu’alors, les manuels, destinés aux élèves des écoles normales et des cours de pédagogie, faisaient une brève allusion à la méthode, et à son application au Brésil. A la suite de cet article, le recueil A escola elementar do século XIX, o método monitorial/mútuo a été élaboré, qui réunit douze textes sur l’implantation de la méthode, avec des études de différentes provenances – France, Portugal, Argentine et Brésil, illustrant une période des idées et des pratiques pédagogiques du XIXe siècle. Cette initiative visait à combler une lacune d’études et de recherches dans l’historiographie de l’histoire de l’éducation. A partir de ce postulat, on trouve des études qui distinguèrent des réalités locales et régionales, avec une abondante recherche documentaire. Elles ne permettent pas encore une évaluation globale de l’implantation de la méthode d’enseignement mutuel au Brésil, capable de tracer un portrait des pratiques éducatives et scolaires introduites par cette méthode. Bastos, Maria Helena et Luciano Mendes de Faria F. (Org.). A Escola Elementar no Século XIX. O método monitorial/mútuo (Passo Fundo, 1999). 8de Almeida. José R. P. História da Instrução Pública no Brasil (1500–1889) (São Paulo, 1989): 49. 9Nizza da Silva, Maria Beatriz. Cultura e Sociedade no Rio de Janeiro (1808–1821) (São Paulo/Brasília, 1977): 177–178. 10Projet publié dans la revue História da Educação 2, no. 4 (Sept. 1998):145–205. 11Paiva, Vanilda. Educação Popular e Educação de Adultos (São Paulo, 1987): 60. 12Education élémentaire – Introduction; l’Origine du nouveau système en Angleterre – Bell, Lancaster; Principes sur lesquels se fonde ce système; Emploi des différentes classes d’enfants à l’école – première et deuxième classe; Education élémentaire – troisième classe et suivantes; Manuel du système de la Société des Ecoles britannique et étrangères pour enseigner à lire, écrire, compter et coudre, dans les écoles élémentaires; Discipline des écoles – prix et châtiments. 13 Correio Braziliense (avril 1816): 346–350. 14Cette Société a pour origine la Société d’Encouragement pour l’Industrie Nationale (1801), qui a joué un rôle important dans le développement de l’enseignement primaire: “l’éducation est le premier moyen de former les hommes de vertu, amis de l’ordre et soumis aux lois, intelligents et travailleurs (…).” 15Voir Caspard, P. (Dir). La Presse d’éducation et d’enseignement, du XVIIIe siècle à 1940 (Paris 1981–1991) t. 2, 534–536. 16Octave Gréard signale dans son ouvrage L’enseignement primaire à Paris et dans le département de la Seine de 1867 à 1871 qu’il a souvent trouvé dans les écoles les pratiques de la méthode d’enseignement mutuel. Villin, Marc et P. Lesage, La Galerie des Maîtres d’école et des instituteurs (1820–1945) (Paris 1987): 17. 17Léon, Antoine. “Da Revolução Francesa aos começos da Terceira República.” In: Debesse, M. et G. Mialaret (Ed.). Tratado das Ciências Pedagógicas. Vol. 2 (São Paulo, 1974): 346. 21 Journal d’Education IV, no. 10 (juillet 1819): 215. 18R. Tronchot, R. L’enseignement mutuel en France de 1815 à 1833 (Paris 1973): 447, 449, aborde les Sociétés Etrangères pour l’Instruction Elémentaire, qui ont introduit la méthode mutuelle dans leurs pays, en tirant leurs informations de ce périodique. 19En 1818, sur demande de Lasteyrie est créé un “Comité de correspondance avec les écoles étrangères”, afin de diffuser et répandre la méthode d’enseignement mutuel et de contribuer à l’expansion de la langue et du commerce de la France. Tronchot, L’enseignement mutuel en France, 440. 20Dans la publication d’ Auler, Guilherme. Os franceses residentes no Brasil (1808–1822) (Rio de Janeiro, 1960)., on trouve la référence suivante: “M. le Comte de Scey. Résidant rua do Ouvidor, français, 48 ans, mécanicien, venu de Paris sur le navire hollandais Aimble S. Jean, et arrivé ici le 20 avril 1819, va demeurer chez M. Gondin, et a présenté un passeport.” 22 Journal d’Education V, no. 10 (juillet 1820): 260. 23“Comte de Gestas, demeurant rua do Conde, 65 et 66, Français, 31 ans, noble, marié, venu de Lisbonne il y a 8 ans pour s’établir, et qui a amené sa femme, la Comtesse de Rogercis”. Il semble qu’il soit arrivé en 1808. Auler, Os franceses residentes no Brasil. 24 Journal d’Education V, no. 11 (août 1820): 313. 26 Journal d’Education VII, n. 10 (juillet 1823): 210. 25Chaia. A educação Brasileira, 34. 27La décision n° 69, de la Guerre, “ordonne de retirer des corps de ligne des Provinces un ou deux individus, pour fréquenter, dans cette Cour, les écoles d’enseignement la méthode lancastérienne,” la décision n° 130 “ordonne d’allouer aux officiers et cadets, qui viendraient des Provinces pour apprendre la méthode d’enseignement mutuel, une gratification mensuelle, pendant qu’ils fréquenteraient le cours en question.” 28Comme nous pouvons le constater dans les Décisions n° 203 du 27 septembre 1824, qui “ordonne d’ouvrir une école d’Enseignement Mutuel pour les individus des corps de garnison de cette Cour… ;” n° 150, du 13 juillet 1825, et n° 153, du 18 juillet 1825, qui ordonnent respectivement de créer des écoles d’enseignement mutuel dans les provinces du Ceará et du Pernambuco. La Décision n° 9 du 17 janvier 1826, “remet aux Directeurs des Ecoles d’Enseignement Mutuel les exemplaires de paradigmes des registres nécessaires à la mise en uvre des écoles ;” celle, n° 38, du 17 mars 1827, “ordonne que les professeurs des écoles d’Enseignement Mutuel remettent, tous les six mois, un compte rendu circonstancié de l’état de leurs écoles.” Cette situation semble avoir perduré jusqu’au 7 février 1828, quand la Décision n° 25, de la Guerre “ordonne de cesser la correspondance avec le Bureau de la Guerre concernant les Ecoles d’Enseignement Mutuel qu’ils auront créées, car elle devra être adressée au Bureau de l’Empire.” 29Ce système de recrutement des professeurs parmi les cadres militaires semble avoir duré pendant quelques années, comme nous pouvons le constater. Ce n’est que le 12 mai 1837 que la Décision n° 166 de l’Empire rend incompatible la fonction de militaire et de professeur public, quand elle déclare qu’ “un militaire ne peut être admis au concours pour la chaire de professeur public.” 30 Journal d’Education VI année, no. 12 (sept.1819): 323. 31Moacyr. A Instrução e o Império, 71. 32Furlan Costa, Maria Luisa. “Considerações de José Bonifácio acerca da Educação no Brasil na primeira metade do século XIX,” In: Anais do II Congresso Brasileiro de História da Educação/SBHE (Natal, 2002). 33Moacyr. A Instrução e o Império, 125. 34 Journal d’Education X, no. 2 (nov. 1825): 40. 35Le Conseil de la Province de São Pedro do Rio Grande do Sul, cherchant à systématiser l’instruction publique, demande la création d’une école d’enseignement mutuel dans la capitale. A cet effet, il signe un contrat, le 18 septembre1825, avec Antonio Alvares Pereira (Coruja), dans lequel celui–ci s’engage à aller à Rio de Janeiro pour être habilité à la pratique de la méthode. Nommé enseignant le 10 mars 1827, il ouvre, le 2 août, une école publique selon la méthode lancastérienne. Avant lui, le père Juliano de Faria Lobato avait inauguré un cours particulier selon la même méthode. Schneider, Regina. Instrução Pública no Rio Grande do Sul – 1770/1889” (Porto Alegre, 1993): 104–105. 36Moacyr. A Instrução e o Império, 150. 37Niskier, Arnaldo. Educação Brasileira : 500 anos de história (1500–2000) (São Paulo, 1989): 104. 38Moacyr. A Instrução e o Império, 181. 39Ibid., 193. 40Ibid., 194. 41Ibid., 198. 42Ibid., 162. 43Quelques provinces réglementent aussi la création d’écoles normales pour l’enseignement de la méthode d’enseignement mutuel: Pernambuco, Alagoas, Bahia, São Paulo, Minas Gerais, Santa Catarina. 44Consulter l’étude de Mattos, Ilmar R. O tempo Saquarema (São Paulo, 1987). 45de H.O.S. Villela, Heloísa. A primeira Escola Normal do Brasil. Uma contribuição à história da Formação de Professores (Niterói, 1990). 47de H.O.S. Villela. A primeira Escola Normal do Brasil, 124. 46 Curso Normal para Professores de Primeiras Letras ou Direções relativas à educação physica, moral e intellectual nas Escolas Primárias pelo Barão Degerando, impresso por ordem do Governo Provincial do Rio de Janeiro para uso dos professores. (Nictheroy. Typographia Nicteroy de M.G. de S. Rego. Praça Municipal, 1839), 386 p. et Apêndice de Leis Gerais e Provinciais. 48D’autres ouvrages didactiques, qui traîtent de la méthode Lancaster, ont été traduits postérieurement. Daligault. Curso prático de pedagogia destinado aos alunos mestres das escolas normaes primárias e aos instituidores em exercício. Traduction de J.P.M.P. Recife: Typografia Universal, 1865. 49Gontard, Maurice. L’enseignement Primaire en France de la Révolution à la loi Guizot (1789–1833) (Paris, s.d.): 280. 50de H.O.S. Villela. A primeira Escola Normal do Brasil, 124. 51“L’examen commencera par la lecture; après cette lecture, l’examinateur posera les questions utiles sur l’analyse grammaticale, la syntaxe, l’accord en une ou deux périodes. Ensuite, on procédera à l’examen écrit, avec des questions sur l’orthographe, l’accentuation et la ponctuation (…). Après l’examen d’arithmétique seront posées des questions sur les notions plus générales de géométrie pratique. Suivra l’examen sur les principes de morale chrétienne et sur la doctrine de la religion catholique, apostolique et romaine.” Moacyr, A Instrução e o Império, 212–214. 52Loc. cit. 53Kraemer, Neto. Nos tempos da velha escola… (Porto Alegre, 1969): 65. 54Moacyr. A Instrução e o Império, 252–257. 56Moacyr. A Instrução e o Império. 215–216. 55Le 26 novembre 1832, le maître d’une école d’enseignement mutuel de la capitale de la Province du Rio Grande do Sul envoie une lettre au Président de la Province, dans laquelle il l’informe: “les élèves de l’école d’enseignement mutuel de cette Capitale, qui est sous ma direction, atteignent déjà le chiffre de cent quarante, tous intégrés dans la maison, aussi peu commode soit–elle; je me vois cependant en état de ne pas recevoir plus d’enfants, bien qu’il y ait quotidiennement un manque considérable… (…) motif pour lequel je demande à votre excellence de me dire si je dois exclure de l’ école ceux qui, par leur conduite incorrigible deviennent préjudiciables à ceux qui se conduisent bien, car ils sont la majeure partie de mes élèves, enfants de pauvres qui ne leur inculquent pas les premiers principes d’une bonne morale; donc, habitués à une vie corrompue, ils ne font aucun cas des châtiments moraux préconisés par la méthode lancastérienne, refusant très souvent de les subir, puisqu’ils ont la certitude absolue que leurs fautes ne seront pas punies par des châtiments corporels; leur insubordination n’est pas seulement un exemple pour ceux d’un bon naturel, mais cause également la plus grande confusion et le plus grand vacarme dans une maison, dont le mécanisme et la bonne administration dépendent du plus grand silence. Le manque d’exemplaires pour la lecture dont je fais l’expérience, est considérable, car les quelques feuillets qui m’ont été fournis sont absolument insuffisants, non seulement par la reliure, mais aussi parce que, comme chaque enfant devait lire le sien, il n’y en aurait pas assez, si certains ne conservaient pas quelques Catéchismes de Montpellier, que l’on utilisait du temps de mon prédécesseur, et certains d’entre eux ont cessé de les apporter, sachant que la Nation doit fournir tout le matériel de cours.” Schneider. Instrução Pública no Rio Grande do Sul, 37–38. 57Ibid., 261. 58Pires de Almeida. História da Instrução Pública no Brasil, 55–60. 59“L’enseignement est mixte, quand le maître donne une partie de l’enseignement et qu’il confie l’autre à des moniteurs. L’enseignement mixte convient dans la plupart de nos écoles de campagne peu nombreuses, en comparaison avec les écoles précédents, mais composées d’enfants qui ne peuvent fonctionner ensemble dans les principales branches, et que nous devons diviser en deux ou trois sections. Il exige ainsi une organisation spéciale: les moniteurs (un ou plus) sont choisis avec soin et doivent exercer leur fonction une semaine entière. Le maître doit leur donner des instructions précises, et de temps en temps une leçon pour les encourager et les récompenser.” Le système mixte est utilisé dans des salles composées d’élèves de niveaux d’apprentissage différents. Paroz, Jules. L’enseignement élémentaire. Plan d’études et leçons de choses (Neuchâtel, 1875): 9. 60En 1851, le directeur général de l’instruction, Casemiro de Sena Madureira informe le président de la Province sur l’Ecole Normale, que “par des dispositifs des lois il y a un maître qui donne des leçons de méthode mutuelle et simultanée”. En 1856, le rapport du Directeur de l’Instruction de Bahia, Dr Abílio César Borges (futur Baron de Nacaubas), se référant aux méthodes d’enseignement adoptées, dit “(…) on peut pratiquer trois formules: l’individuelle, la mutuelle et la simultanée. La première ne convient qu’aux écoles peu fréquentées. Il reste donc un litige entre la mutuelle et la simultanée. La méthode d’enseignement mutuel qui provoquait une espèce de fureur il y a quelques années, n’est actuellement plus du tout en vogue; car contre celle–ci se sont déclarées l’expérience et la raison; et à vrai dire aussi habile que soit le maître, on a atteint peu de résultats avec la méthode d’enseignement mutuel, car il est difficile de trouver des moniteurs zélés, persévérants.” 61Moacyr. A Instrução e o Império, 303. 63Xavier, Maria Elisabete. História da educação: A escola no Brasil (São Paulo, 1994): 65. 62Vincent, Guy. L’école primaire française. Etude sociologique (Lyon, 1980): 261. 64Bibliographie récemment publiée sur l’enseignement mutuel au Brésil: Bastos, Maria Helena C. “O ensino mútuo no Brasil (1808–1827).” In: A Escola Elementar no século XIX, Org. M. H. Bastos et F. Mendes de Faria: 95–118; id. “A formação de professores para o ensino mútuo. O Curso normal para professores de primeiras letras do Baron de Gérando (1839).” In: A Escola Elementar no século XIX,: 239–70; Fachada, L., et Maria R. Cardoso Tereza. “Abrindo um novo caminho: o ensino mútuo na escola pública do Rio de Janeiro (1823–1840).” In: A Escola Elementar no século XIX. 119–144; Id. As Luzes da educação : fundamentos, raízes históricas e práticas das aulas régias no Rio de Janeiro (1759–1834), Org. M. H. Bastos et F. Mendes de Faria. Rio de Janeiro, 1998; Furlan Costa, Maria Luisa. “Considerações de José Bonifácio acerca da educação no Brasil na primeira metade do século XIX”. In: Anais do II Congresso Brasileiro de História da Educação/SBHE; De Faria Filho, Luciano M. et W. M. Rosa. “O ensino mútuo em Minas Gerais (1823–1840).” In: A Escola Elementar no século XIX, Org. M. H. Bastos et F. Mendes de Faria: 177–96; Giolo, Jaime. “O ensino mútuo no Rio Grande do Sul.” In: A Escola Elementar no século XIX, Org. M. H. Bastos et F. Mendes de Faria: 217–38; Hilsdorf, Maria Lúcia. “O ensino mútuo na província de São Paulo: primeiros apontamentos.” In: A Escola Elementar no século XIX, Org. M. H. Bastos et F. Mendes de Faria: 197–216; Jinzenji, Mônica Yumi. “O projeto de escolarização da infância pobre na província de Minas Gerais.” In: Anais do II Congresso Brasileiro de História da Educação/SBHE; Moura Lins, Ana Maria. “O método Lancaster: educação elementar ou adestramento? Uma proposta para Portugal e Brasil no século XIX.” In: A Escola Elementar no século XIX, Org. M. H. Bastos et F. Mendes de Faria: 73–93; Luciano, Fábia Liliã. “Gênese do magistério público em Santa Catarina.” In: I Congresso Brasileiro de História da Educação. Educação no Brasil: história e historiografia (Rio de Janeiro, 2000): 350; Rinaldi de Matos, Selma. “Ordenar, civilizar e instruir” (http://www.educacaopublica.rj.gov.br/biblioteca/historia/hist0/a.htm, 5 décembre 2002); Neves, Fátima Maria. “A Implantação e o desenvolvimento do método lancasteriano na 5ª comarca da província de São Paulo, posteriormente, província do Paraná.” In: I Congresso Brasileiro de História da Educação, 299–300; Tambara, Elomar. “A esola lancasteriana na província cisplatina.”, In: Anais do VII Encontro Sul‐rio‐grandense de pesquisadores em História da Educação. Pelotas, 2001: 271–81; id. “A esola lancasteriana na província cisplatina. Uma experiência brasileira?, in: Anais do II Congresso Brasileiro de História da Educação/SBHE; Valente, Wagner R. “A matemática do ensino mútuo no Brasil.” In: A Escola Elementar no século XIX, Org. M. H. Bastos et F. Mendes de Faria: 271–80; Villela, Heloísa. “O ensino mútuo na origem da primeira escola normal do Brasil.” In: A Escola Elementar no século XIX, Org. M. H. Bastos et F. Mendes de Faria: 145–76; Neves, Fátima Maria. “O Método Lancasteriano e o Projeto de Formação Disciplinar do Povo (São Paulo, 1808–1889).” Thèse de doctorat, Faculdade de Ciências e Letras, Campus de Assis, Universidade Estadual Paulista, 2003.

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