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Étiologie des urétrites et résistance aux anti biotiqu es de Neisseria gonorrhoeae à l'hôpital militaire de tunis de 1990 à 2001

2006; Elsevier BV; Volume: 2006; Issue: 386 Linguagem: Francês

10.1016/s1773-035x(06)80576-9

1773-0368

Farouk Barguellil, Boutheïna Jemli, Raoudha Daghbouj, Saddia Gargouri,

Urinary Tract Infections Management

Le but de notre étude est d'évaluer la fréquence d'isolement de Neisseria gonorrhoeae et d'étudier sa résistance aux antibiotiques dans les prélèvements urétraux à l'Hôpital Militaire de Tunis au cours de la dernière décennie. De janvier 1990 à janvier 2001, 780 patients ont été étudiés (âge moyen 30 ans). Sur 899 prélèvements urétraux réalisés, 53,3 % sont négatifs. Neisseria gonorrhoeae est présent dans 36,7 % des cas, Chlamydia trachomatis dans 6,1 %, Ureaplasma urealyticum dans 2,8 % et diverses bactéries dans 1,1 % des cas. Sur les 330 souches de gonocoques isolées, 275 antibiogrammes ont été étudiés et ont donné les taux de résistance suivants : pénicilline G (55,3 %), cotrimoxazole (49,1 %), tétracycline (17,9 %), érythromycine (14,54 %), ofloxacine (6,2 %), spectinomycine (1,1 %) et pristinamycine (0,73 %). L'étude de l'évolution de la résistance aux antibiotiques montre une augmentation de souches résistantes à la tétracycline au cours des années (min = 4,5 % en 1991, max. = 36 % en 2000). Pour les pénicillines, la résistance est en diminution au cours des années (max. = 72,2 % en 1992, 36 en 2000). Les principaux phénotypes de résistance isolés sont Neisseria gonorrhoeae producteur de pénicillinase (28 %), Neisseria gonorrhoeae de sensibilité diminuée à la pénicilline (27,3 %) et Neisseria gonorrhoeae résistant aux tétracyclines (17,9 %). L'incidence importante du gonocoque en milieu militaire conjuguée à des taux de résistance élevés aux antibiotiques les moins coûteux (pénicillines, tétracyclines, cotrimoxazole) impose une modification du traitement de 1re intention qui peut être à l'issue de ce travail une céphalosporine de 3e génération orale/injectable ou la spectinomycine. The goal of our survey is to value the frequency of Neisseria gonorrhoeae isolation and to study his resistance to antibiotics in urethritis at the Military hospital of Tunis during the last decade. Of january 1990 to january 2001, 780 patients have been studied (middle age 30 years). On 899 studied urethritis, 53,3 % were negative. Neisseria gonorrhoeae was present in 36,7 % of cases, Chlamydia trachomatis in 6,1 %, Ureaplasma urealyticum in 2,8 and various bacteria in 1,1 % of cases. On the 330 isolated gonococcus strains, 275 antibiograms have been studied and gave the following resistance rates: penicillin G (55,3 %), cotrimoxazole (49,1 %), tetracycline (17,9 %), erythromycin (14,54 %), ofloxacin (6,2 %), spectinomycin (1,1 %) and pristinamycin (0,73 01b). The survey of the evolution of the resistance to the antibiotics watches an increase of resistant strains to the tetracycline during years (min = 4,5 % in 1991, max. = 36 % in 2000). For penicillin, the resistance is in reduction during years (max. = 72,2 % in 1992, 36 % in 2000). The main phenotypes of resistance isolated are: Neisseria gonorrhoeae producer of penicillinase (28%), Neisseria gonorrhoeae with decreased susceptibility to penicillin G (27, 3%) and Neisseria resistant gonorrhoeae to tetracycline (17,9 01b). The important impact of the gonorrhoeae in military conjugated to rates of resistance raised to the least expensive antibiotics (penicillin, tetracycline, cotrimoxazole) imposes a modification of the first intention treatment that could be to the descended of this work an oral/injected 3rd generation cephalosporin or the spectinomycin.