School violence in an impoverished South African community
1998; Elsevier BV; Volume: 22; Issue: 8 Linguagem: Francês
10.1016/s0145-2134(98)00058-1
ISSN1873-7757
Autores Tópico(s)Homelessness and Social Issues
ResumoObjective: The aim of this anthropological study was to create an understanding of school-related violence experienced by adolescents in the context of chronic poverty in a South African community. Method: Qualitative methods of data collection such as participant observation, interviews, and group discussions were utilized for data collection. Sixteen children and three adults in turn kept diaries and wrote reports during the research period of three and one-half years (June 1992–December 1995). All the Standard seven pupils (N = 76) of the local school completed a self-concept questionnaire and wrote two essays about themselves and their lives, respectively. Results: The ideology and structures of apartheid created a context of impoverishment and structural violence to which children were exposed. The school was one of the social institutions where children were subjected to structural, psychological, and physical violence on a daily basis. Violent behavior or discipline was justified as being just and an effective teaching practice by authoritarian parents and teachers. The manifestations of poverty included emotional erosion, a negative self-concept, and reactive violence. Conclusions: School-related violence was structurally interwoven with the very fabric of the social hierarchy of the school set-up and was sanctioned as an effective strategy to gain social control and discipline children. Poverty in itself provided the breeding-ground for violence at home and in the school. Children were caught up in a vicious circle of pro- and reactive violence and socialized to accept violence as an instrument of empowerment. Recommendations for possible intervention and further research are offered. Objectif: Cette étude anthropologique avait pour but d’explorer la violence faite aux adolescents dans le contexte scolaire, dans un milieu sud-africain où règne la pauvreté chronique. Méthode: Des méthodes qualitatives ont été utilisées telles que les observations des participants, les entrevues et les discussions de groupe pour recueillir les données. Seize enfants et trois adultes ont tenu un carnet quotidien et ont écrit des rapports durant lune période de recherche de trois ans et demi (de juin 1992 à decembre 1995). Des élèves—au nombre de 76—ont complété un questionnaire sur le concept de soi et ont écrit deux dissertations portant sur eux-měmes et leur vie. Résultats: L’idéologie et les structures de l’apartheid ont exposé les enfants à un milieu de pauvreté et une violence structureele. L’école est une des institutions sociales où les enfants sont assujettis tous les jours à une violence structurelle, psychologique et physique. Le comportement violent et la discipline sont considérés justifiables et sont perçus comme un moyen efficace d’éducation tant de la part des enseignants que des parents. Les manifestations de la pauvreté comprennent l’érosion émotive, le concept de soi négatif et la violence réactive. Conclusions: La violence dans le contexte scolaire est intégrée au tissu měme de la hiérarchie sociale de l’école et est sanctionnée en tant que stratégie pour prendre le contrǒle et assurer la discipline des enfants. La pauvreté en soi fournit un terrain propice pour la violence au foyer et à l’école. Les enfants sont pris dans ce cercle vicieux de la violence active et réactive et grandissent dans un milieu où la violence est utilisée comme un instrument de prise de pouvoir. L’article recommande des interventions possibles et des recherches à poursuivre. Objetivo: El objetivo de este estudio antropológico fue comprender la experiencia de violencia escolar que viven los adolescentes en el contexto de probreza crónica en una comunidad de Africa del Sur. Método: Para la recolección de los datos se utilizaron métodos cualitativos como observación participativa, entrevistas y discusiones en grupos. Diez y seis niños y tres adultos mantuvieron diarios y escribieron los reportes durante el perı́odo de la investigación de trs años y medio (Junio 1992-Diciembre 1995). Los siete alumnos Standard (N = 76) de la escuela local completaron un cuestionario de auto-concepto y escribieron dos ensayos sobre sı́ mismos y sus vidas, respectivamente. Resultados: La ideologı́a y las estructuras del apartheid crearon un contexto de empobrecimiento y violencia estructural a la que los niños habı́an sido expuestos. La escuela era una de las instituciones sociales donde los niños eran sometidos a biolencia estructural, psicológica y fı́sica diariamente. La conducta violenta o disciplinaria era utilizada por padres y maestros autoritarios como práctica justa y efectiva de enseñanza. Las manifestaciones de la pobreza incluı́an erosión emocional, un auto-concepto negativo y violencia reactiva. Conclusiones: La violencia escolar estaba estructuralmente entremezclada con el tejido mismo de la jerarquı́a social del contexto escolar y considerada una estrategia efectiva para adquirir control social y para disciplinar a los niños. La pobreza en sı́ misma ofrecı́a el caldo de cultivo para la violencia en el hogar y en la escuela. Los niños estaban atrapados en un cı́rculo vicioso de violencia pro- y reactiva; y socializados para aceptar la violencia como un instrumento de poder. Se ofrecieron recomendaciones para posibles intervenciones y futuras investigaciones.
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