Artigo Revisado por pares

Julius Kronberg och den europeiska Idealismen

1963; Taylor & Francis; Volume: 32; Issue: 1-2 Linguagem: Francês

10.1080/00233606308603656

ISSN

1651-2294

Autores

Sten Lundwall,

Resumo

RÉSUMÉ L'influence exercée par Makart sur la première œuvre dominante de Julius Kronberg, Jaktnymf (la Nymphe de la Chasse), a déjà été signalée par la critique d'art. L'auteur du présent article nous fait observer que cette peinture s'inscrit également dans une certaine lignée d'évolution du Second Empire, dont les représentants, assemblés en adoration devant l'Antiope de Corrège, furent nombreux surtout en France. En plus de l'influence de Makart, la manière de Kronberg, dans sa peinture d'histoire et son orientalisme, révèle des affinités avec les artistes qui recherchaient l'orientalisme de Flaubert et construisaient leurs tableaux à l'aide de documents archéologiques. L'auteur relève encore une influence, celle de Gabriel Max, manifestée par l'intérêt porté à la vie affective et à la sensibilité psychopathologique. D'autre part, la conception de Kronberg d'un beau idéal, nostalgique et harmonieux, comme il l'exprima par ex. dans son oeuvre Våren (le Printemps), le rattache à l'art officiel du Second Empire, représenté par des peintres comme Cabanel et Bouguereau. Son admiration de Tiepolo, enfin, dut s'inspirer de l'art monumental créé pour le Grand Opéra de Paris. Les affinités de son art avec celui de Baudry furent constatées déjà en 1883, dans un article de La Nouvelle Revue, dont l'auteur était Pauline Ahlberg, sa future première femme. Après avoir très jeune connu quelques années de grands succès, Kronberg demeura de plus en plus isolé dans le milieu d'art contemporain suédois, dominé à l'époque par l'association des artistes appelée »Konstnärsförbundet«. Il se lia cependant plus ou moins avec Cari Larsson, l'un des dirigeants du groupe de l'opposition, et se prononça avec enthousiasme sur l'art de ce peintre. Il se fit le défenseur ardent d'une œuvre de celui‐ci, Midvinteïblot (Immolations boréales), commandée par Je Musée National mais refusée. Dans ses éloges, il n'hésita pas à comparer cette peinture au Parthenon, voire même à en déclarer la valeur artistique supérieure à celle de ce monument. — Vers la fin du siècle, le style li néaire de Kronberg acquit un rythme accéléré qui diminua la rigueur plastique de ses figures, dont le modelé était une transposition directe de la sculpture. L'auteur voit dans cette évolution de son art une inspiration venue du contact de l'artiste, avec les peintures murales de Cari Larsson au Musée National.

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