Further support for the clades obtained by multiple molecular phylogenies in the acanthomorph bush
2005; Elsevier BV; Volume: 328; Issue: 7 Linguagem: Francês
10.1016/j.crvi.2005.04.002
ISSN1768-3238
AutoresAgnès Dettaı̈, Guillaume Lecointre,
Tópico(s)Identification and Quantification in Food
ResumoSeveral recent molecular studies have begun to clarify the phylogeny of Acanthomorpha (Teleostei), a wide clade of teleost fishes. However, different molecular datasets do not agree on a single history of the taxa, probably because of marker-specific biases. The 'total-evidence' approach maximizes character congruence, but may be biased by a single robust, but non-phylogenetic constraint from one dataset. We have therefore taken the approach to analyse also each dataset separately prior to their combination, and detect repeated groups: signal common to markers is more probably a reflection of shared ancestry than marker-specific signal. Partial sequences (678 + 527 base pairs) of exons of the MLL gene (Mixed Lineage Leukaemia-like) gene were used, as well as the datasets of Chen et al. (ribosomal 28S, rhodopsin gene, mitochondrial 12S and 16S). Most of the repeated clades of Chen et al. are supported by the new dataset. Some new groups were repeatedly found: a Scarus–Labrus group (clade M), the presence of Gasterosteidae as a sister taxon or within the clade Zoarcoidei–Cottoidei (clade Is), Polymixia as a sister-group to the clade Zeoidei–Gadiformes (clade O), the clade Q grouping Mugiloidei, Cichlidae, Atherinomorpha, Blennioidei and Gobiesocoidei; and the interesting clade N, reducing potential sister-groups to Tetraodontiformes to either Caproidei, Lophiiformes, Acanthuroidei, Drepanidae, Chaetodontidae, and Pomacanthidae. To cite this article: A. Dettai, G. Lecointre, C. R. Biologies 328 (2005). Plusieurs études récentes fondées sur des séquences d'ADN ont commencé à éclaircir les relations phylogénétiques entre téléostéens acanthomorphes. Cependant, les divers gènes étudiés fournissent des arbres qui ne sont pas totalement en accord entre eux, probablement en raison de biais spécifiques aux marqueurs. L'approche par total evidence, qui consiste à mettre toutes les données disponibles dans une seule et même matrice et à les analyser simultanément, maximise la congruence des caractères individuels, mais peut très bien fournir des clades à la fois faux et robustes, en raison de contraintes sélectives affectant seulement l'un des jeux de données. Nous avons choisi ici l'approche qui consiste à produire l'analyse phylogénétique de chaque jeu de données (gènes indépendants) séparément. Puis nous avons détecté les clades trouvés de manière répétée, car un signal commun à des marqueurs indépendants est plus certainement dû à l'ascendance commune des espèces qui les portent qu'à des artefacts. Les séquences partielles exoniques (678 + 527 paires de bases) du gène MLL (pour Mixed Lineage Leukemia-like) ont été obtenues et utilisées en plus des données de Chen et al. (ADN ribosomique 28S, gène de la rhodopsine, gènes mitochondriaux 12S et 16S). La plupart des clades de Chen et al. sont retrouvés par le nouveau jeu de données MLL. Quelques groupes nouveaux émergent de l'analyse de la répétabilité de ces résultats avec les jeux de données et résultats antérieurs : le groupe des Labroïdes au sens restreint (Scarus–Labrus : clade M, vieilles et poisson-perroquet), les Gasterosteidae (épinoches) comme groupe frère du clade Zoarcoidei–Cottoidei (loquettes et chabots, clade Is), Polymixia, groupe frère du clade Zeoidei–Gadiformes (saint-pierre et morues, clade O), le clade Q regroupant Mugiloidei (mulets), Cichlidae, Atherinomorpha (orphies et athérines), Blennioidei (blennies) et Gobiesocoidei (porte-écuelles), et le très intéressant clade N, contenant les tétraodontiformes (mole, poisson-coffre, fugu), mais aussi les groupes suivants, qui sont autant de groupes frères potentiels : Caproidei (sangliers de mer), Lophiiformes (baudroies), Acanthuroidei (chirurgiens), Drepanidae, Chaetodontidae (poisson-papillon) et Pomacanthidae (poisson-ange). L'origine des poissons plats (Pleuronectiformes) au sein du clade L (contenant aussi les chinchards, les rémoras et les barracudas, en plus de petites familles comme les centropomidés, les polynémidés et les menidés) est confirmée. Pour citer cet article : A. Dettai, G. Lecointre, C. R. Biologies 328 (2005).
Referência(s)