Evoked potential waveform differences produced by the perception of different meanings of an ambiguous phrase
1976; Elsevier BV; Volume: 41; Issue: 2 Linguagem: Francês
10.1016/0013-4694(76)90039-0
ISSN1872-6380
AutoresWarren S. Brown, James T. Marsh, James C. Smith,
Tópico(s)Neurobiology of Language and Bilingualism
ResumoTo test the effects of perceived linguistic meaning on evoked potential (EP) waveform, an experiment was performed using the stimulus homophone "led" or "lead" in the single ambiguous phrase "it was |'led|". The phrase was presented aurally in sets of 60 repetitions, instructing the subject before each set as to the specific meaning of the stimulus word to be perceived. Averages of one hundred responses were obtained for each of the two meanings of the stimulus. Responses were recorded from scalp locations over Broca's and Wernicke's areas and homologous right hemisphere loci. Average waveforms evoked by the two meanings of the stimulus word were dissimilar for the left anterior locus and similar for the other three loci as indicated by correlations. The application of the Discrimination Index to these data disclosed that the EP waveform differences observed at the left anterior locus could not be attributed to random variability. Stepwise Discriminant Function Analysis on the same data revealed that responses from individual subjects could be classified according to experimental conditions at a greater-than-chance level. Discrimination was best for responses from left hemisphere loci. There was some commonality of discriminative EP components across subjects, specifically components late in the EP epoch. These data are interpreted as demonstrating an EP correlate of the processing of the contextual meaning of words. Pour tester les effets de la signification linguistique perçue sur la morphologie des potentiels évoqués, une expérience a été réalisée, utilisant le stimulus homophonique "led" ou "lead" dans la phrase simple ambiguë "itwas |'led|". Cette phrase est présentée oralement en séries de 60 répétitions, en instruisant le sujet, avant chaque série, de la signification spécifique du mot stimulus qui doit être perçue. Les moyennes de 100 réponses sont obtenues pour chacune des deux significations du stimulus. Les réponses sont enregistrées au niveau du scalp sur les régions correspondant aux aires de Broca et de Wernicke et sur des points homologues de l'hémisphère droit. Les potentiels évoqués moyens correspondant aux deux significations du mot stimulus sont dissemblables au niveau de la dérivation antérieure gauche et similaires pour les trois autres dérivations, ce qui ressort des études de corrélations. L'application à ces données d'un indice de discrimination montre que les différences de morphologie du potentiel évoqué observées au niveau de la dérivation antérieure gauche ne peuvent pas être attribuées à une variabilité aléatoire. La fonction d'analyse discriminante pas-à-pas des mêmes données, révèle que chez chaque sujet les réponses peuvent être classées suivant la condition expérimentale, à un niveau supérieur à celui du hasard. La discrimination est meilleure pour les réponses recueillies sur les dérivations hémisphériques gauches. Certaines des composantes discriminantes des potentiels évoqués ont des caractères communs d'un sujet à l'autre, et en particulier en ce qui concerne les composantes qui surviennent tardivement dans l'époque du potentiel évoqué. Ces données sont interprêtées comme apportant la preuve d'un corrélat, au niveau du potentiel évoqué, de l'intégration de la signification textuelle des mots.
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