Ampurias: problèmes d'un musée de site
1976; Wiley; Volume: 28; Issue: 2 Linguagem: Francês
10.1111/j.1755-5825.1976.tb02036.x
ISSN1755-5825
AutoresEduardo Ripoll Perelló, Enrique Sanmarti Greco,
Tópico(s)Cultural Identity and Heritage
ResumoCet article traite d'un site archéologique renommé, objet, depuis longtemps, de fouilles exemplaires. Outre l'intérêt qu'il offre, en soi, pour la connaissance d'un excellent musée de site, il pose deux problèmes de politique muséale, qu'on peut dire d'intérêt général. Le premier problème, c'est celui de la répartition du produit de fouilles opérées sur un site important. Tout doit‐il aller à un musée central ayant pour vocation d'étudier et de présenter la totalité d'une culture, dont la culture que révèle le site est un élément constitutif? Tout, au contraire, doit‐il aller à un musée créé sur place, ayant même vocation sur le plan local? A moins que, au prix d'une concertation raisonnée et d'un échange de services, le produit des fouilles soit partagé entre musée central et musée de site (fig. 12). Le second problème, c'est celui du tourisme. Plus le site est fréquenté — c'est le cas d'Ampurias—plus l'espace en est pollué, la recherche archéologique perturbée, l'environnement défiguré par une urbanisation sauvage. Des solutions ingénieuses et efficaces sont déjà appliquées, en l'occurrence, qui méritent d'être développées et données en exemple.
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