Notice Sur Emmanuel Drake Del Castillo
1904; Taylor & Francis; Volume: 51; Issue: sup1 Linguagem: Francês
10.1080/00378941.1904.10831095
ISSN0037-8941
Autores Tópico(s)Historical Studies of Medieval Iberia
ResumoOn a vu parfois des hommes possédant une grande fortune en faire us~ge dans l'intt~rêt de la science.Les Condés avaient l'ondé ~\ Chantilly un musée d'histoire naturelle; le duc de Luynes dirigea une exploration scientifique de la Palestine et en lit tous les frais.D'autres créè1•ent des musées qui prirent toute l'importance de galeries publiques : le musée botanique Delessert a laissé de vifs souvenirs à ceux qui ont eu le plaisir d'y être accueillis; le musée Cosson, qui vient d'être, par son petit-fils, M. Durand, donné au Muséum d'histoire naturelle, a été aussi un centr~ de travaux importants, auxquels son fondateur a pris une large part, apt•ès a\'oir payè de sa personne dans des explorations dangereuses, dès les premiers temps de la conquête de l'Algérie.Mais ce qu'on n'avait pas encore vu, c'est un Mécène fondant un musée botanique, ricl!e surtout en plantes de la zone équatoriale, ct ne se eon tentant pas de communiquer ses richesses, les mettant luimême en oeuvre, s'attachant aux études les plus difficiles de la botanique systématique exotique, les menant à bien, et devenant une autorité pour la connaissance de la végétation des possessions tropicales franr.aises.C'est en cela que le savant que nous venons de perdre se présente avec une physionomie à part ct une personnalité digne de l'attention de ceux mêmes qui ne l'ont pas eonnu.Emmanuel Drake del Castillo était nt~ le 28 décembre 1855, à Paris.Son grand-père, d'origine ang•Iaise, était allé s'établir à Cuba, où il s'était fait naturaliser espagnol et avait épousé une demoiselle del Castillo, d'une des premières familles de l'île.De là cet assemblage peu ordinaire de deux noms, l'un provenant de la Grande-Bretagne, l'autre de l'Espagne.Ce grand-père vint ~e tixer à Paris vers l8JK et y moumt en '1838.Son fils, qni l'avait suivi, r\pousa une demoiselle Friant, eut prtimaLU!'émentle mal-
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