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Relationship between "birdseye" sugar maple ( Acer saccharum ) occurrence and its environment

1997; NRC Research Press; Volume: 27; Issue: 8 Linguagem: Francês

10.1139/x97-032

1208-6037

Don C. Bragg, Glenn D. Mroz, David D. Reed, S. G. Shetron, Douglas D. Stokke,

Plant-Derived Bioactive Compounds

Nous avons teste l'hypothese voulant que le developpement de l'anomalie dans le grain du bois d'erable a sucre (Acer saccharum Marsh.), qu'on qualifie de moucheture, soit attribuable a des conditions environnementales locales en accordant une importance particuliere au role de la competition dans la formation de cette anomalie. Les connaissances deja accumulees sur la frequence de l'erable pique et les differences fondamentales entre les vieux peuplements et les peuplements amenages de feuillus nordiques nous ont conduit a faire une stratification par type de peuplements. Il y avait beaucoup plus d'erables piques dans les vieux peuplements que dans les peuplements amenages mais leur frequence dans les deux types de peuplements etait plus elevee que les frequences rapportees precedemment. Contrairement aux etudes precedentes, nous n'avons pas observe localement une plus forte densite, ni presumement une plus forte competition, autour des erables piques qu'autour des autres erables, que ce soit dans les vieux peuplements (respectivement 31,5 et 30,9 m 2 .ha -1 ) ou dans les peuplements amenages (respectivement 25,0 et 23,7 m 2 .ha -1 ) de feuillus nordiques. A l'exception du diametre, aucune caracteristique des arbres n'etait etroitement correlee avec la presence de mouchetures. A l'echelle de la parcelle, deux variables (la densite du peuplement et le pourcentage de tiges de pruche) etaient fortement correlees a la frequence de l'erable pique dans le peuplement. Cette correlation s'expliquait davantage par les differences reliees au type de peuplement que par une relation de cause a effet. Un modele de regression logistique a ete developpe pour estimer la probabilite de retrouver des mouchetures dans un arbre. La performance du modele etait variable; il permettait d'identifier avec plus d'exactitude les erables qui n'avaient pas de mouchetures que les erables piques. Aucun des resultats de cette etude supporte clairement l'hypothese d'un lien entre la competition et la presence d'erable pique. Par contre, la frequence de l'erable pique dans les vieux peuplements suggere qu'une suppression prolongee pourrait influencer la formation de mouchetures suite a une longue exposition a un environnement hautement competitif. L'amenagement semble reduire la frequence de l'erable pique mais cette tendance pourrait etre modifiee en conservant une surface terriere residuelle plus elevee et une structure semblable a celle des vieux peuplements.