Evidence of cretaceous to recent West African intertropical vegetation from continental sediment spore-pollen analysis

1991; Elsevier BV; Volume: 12; Issue: 1-2 Linguagem: Francês

10.1016/0899-5362(91)90084-c

ISSN

0899-5362

Autores

M. Salard-Cheboldaeff, Jean Dejax,

Tópico(s)

Plant and animal studies

Resumo

The succession of spore-pollen assemblages during the Cretaceous and Tertiary, as defined in each of the basin from Senegal to Angola, gives the possibility to consider the intertropical African flora evolution for the past 120 M.a. During the Early Cretaceous, xeric-adapted gymnosperms and various ferns were predominant the flora which nevertheless comprises previously unknown early angiosperm pollen. During the Middle Cretaceous, gymnospers were gradually replaced by angiosperms; these became more and more abundant, along with the diversification of new genera and species. During the Paleocene, the radiation of the monocotyledons (mainly that of the palm-trees) as well as a greater diversification among the dicotyledons and ferms are noteworthy. Since gymnosperms had almost disappeared by the Eocene, the diversification of the dicotyledons went on until the neogene, when all extinct pollen types are already present. These important modifications of the vegetation reflect evolutionary trends as well as climatic changes during the Cretaceous: the climate, firstly hot, dry and perhaps arid, did probably induced salt deposition, and later became gradually more humid under oceanic influences which arose in connection with the Gondwana break-up. La succession d'associations palynologiques, riches et distincties au Crétacé et au tetiaire, permet de suivre l'évolution de la flore d'Afrique tropicale (du Sénégal à l'Angola) pendant 120 M.a. environ. au Crétacé infériur, la flore dominée par des Gymnopermes xérophiles et par diverses Ptéridophytes présentait une caractéristique essentielle, celle de contenir le pollen, inconnu jusque là, des primières Angiospermes. L'ensemble de la flore subit peu de modifications du Néocomein à l'Amptien bien que les difféerents groupes végétaux quila composaient n'aient pas toujours eu la même importance qunatitative. Au Crétacé moyen, les Gymnospermes furent remplacées progressivement par des Angiospermes qui devinrent assez abondantes et se divesifiérent sur le plan spécifique alors que les Ptéridophytes déclinèrent notablement. Au Crétacé supériure, parmi les Gymnospermes, une partie perdit de son importance alors que l'autre s'éteignit. En revanche, l'épanouissement des Angiospermes se confirma; les Dicotylédones prédominérent, certains d'entre elles furent caractéristiques de cette époque. De nouvelles Ptéridophytes se développérent. Au Paléocène, un renouvellement presque de la flore se manifesta; celle-caractérisa alors par la quasi absence de Gymnospermes, par l'essor des Monocotylédones, particuliérement des Palmeirsm et par le développement plus grand des Dicotylédones et de Ptéridophytes. A partir de l'Eocène, les Gymnospermes ayant pratiquement diaparu, la diversification des Dicotylédones allait croissant; certains représentats peuvent être rapproachés de genres ou d'espéces actuels. Cette diversification s'étant accenté fit qu'au Néogène tous les types polliniques connus aujourd'hui furent présents. Dés lors, malgré l'existence de nouvelles Ptéridophytes à la fois nombreuses et variées, la flore angiospermienne gardera sa suprématie. Ces modifications considérables de la végétation sont le reflet de l'évolution et des changements climatiques. Au Crétacé inférieur, la situation des bassins étudiés, au centre de l'immense continent du Gondwana, explique qu'ils furent sous la dépendance d'un climat probablement chaud, sec à aride ayant favorisé la précipitation d'importants dépôts d'évaporites. Au Crétacé supérieur, à la siute du morcellement de continent, le climat chaud devint plus humide en raison des influences marines. Alors que l'Afrique individualisée dérivait vers le nord, le climate chaud et de plus en plus humide dans la zone tropicale facilita, au Tertiare, I'installation d'une forêt dense qui repoussa ver des “régions-refuges” les reliques de la flore séche plus ancienne. Les principales caractéristiques de la végétation actuelle de l'Afrique intertropile était, alors, établies.

Referência(s)