Artigo Revisado por pares

Identity, Difference, and Dance: Female Initiation in Zanzibar, 1890 to 1930

1996; University of Nebraska Press; Volume: 17; Issue: 3 Linguagem: Francês

10.2307/3346884

ISSN

1536-0334

Autores

Laura Fair,

Tópico(s)

Colonialism, slavery, and trade

Resumo

Les performances musicales, la danse et le chant ont historiquement fournit un espace de critique important au debat public sur la hierarchie sociale et politique dans les societes cotieres d'Afrique orientale. Ces formes de cultures populaires fournissent un ensemble unique de sources richement detaillees qui nous permettent d'examiner les contestations du pouvoir social ainsi que les transformations dans les relations de classes, de genres et ethniques, dans le temps. Au tournant du siecle, au Zanzibar, les danses des femmes - ceremonies d'initiation et danses des filles puberes - sont devenues l'une des arenes centrales dans lesquelles de nouvelles identites sociales furent creees et exhibees, ainsi qu'une importante place de debat, de contestation et d'affirmation des relations de classe et politiques. Avec l'abolition de l'esclavage en 1897, les femmes d'origines mixtes (africaine et arabe) se joignirent a d'autres femmes esclaves nouvellement emancipees dans la creation d'une nouvelle forme d'initiation feminine, nkinda, comprenant la performance de deux danses, kungiya et ndege, qui incorporaient les femmes d'extraction pauvre et les anciennes esclaves aux plus riches membres de la classe dirigeante dans la performance d'une meme ngoma (terme Kiswahili pour danse, tambour ou la combinaison des deux). L'A. demontre que ce type de changement reflete de facon symbolique la prise de conscience par les femmes du pouvoir de leur sexualite a etablir un pont entre femmes esclaves et femmes libres bien que la culture de la performance de la kunguiya, et surtout de la ndege, soulignait la persistence d'autres formes de differences entre femmes, fondees sur la classe, le statut et l'origine familiale

Referência(s)