Artigo Acesso aberto Revisado por pares

Découverte du crime et besoins de l'enquête

2004; Presses de l'Université de Paris-Sorbonne; Volume: n° 18; Issue: 2 Linguagem: Francês

10.3917/sr.018.0109

ISSN

2104-404X

Autores

Marina Martins Daniel,

Tópico(s)

Medieval and Early Modern Justice

Resumo

Résumé Au xix e siècle, les crimes contre les personnes, événements dramatiques, mobilisaient, une fois découverts, hommes de loi, médecin et une foule de curieux. Dès leur annonce, les magistrats, conformément aux exigences du Code d’instruction criminelle, devaient se transporter sur les lieux et procéder aux investigations, aux constatations capables d’indiquer l’identité du ou des criminels. Représentations officielles du crime, les croquis étaient la mémoire des faits, l’inventaire des traces matérielles souvent fugaces et par conséquent un complément utile des procès-verbaux de constat, réalisés au cours de la visite méthodique de la scène du crime. Fabriqués par les magistrats eux-mêmes ou bien par des géomètres, architectes ou arpenteurs mandatés comme experts, ces dessins offraient la progression visuelle de l’enquête et la traque du criminel en représentant objectivement l’emplacement de la victime, la situation des armes, la localisation des différents indices et des protagonistes, parfois même la direction des coups portés. Fortement ancrés dans la pratique judiciaire, ils ne servaient pas seulement à visualiser les lieux du crime mais aussi à définir un comportement criminel dans l’espace et dans le temps.

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